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 Jerry et ses souris.

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MessageSujet: Jerry et ses souris.   Jerry et ses souris. EmptyMer 20 Juil - 14:32

    Fiche de
    Jerry la souris.

    Jerry et ses souris. 281202Minniepfv

    © Nazrin, Touhou

    Nom : Barbera.
    Prénom(s) : Jerry Hanna. Avouez-le, vous avez pensé à Tom & Jerry.
    Sexe : Fille. Oui, même si le prénom est plutôt masculin. Mais cela n'a jamais dérangé Jerry.
    Rang : Laissons le staff décider. J'aime les surprises.
    Orientation sexuelle : Indéterminée, certainement bisexuelle.
    Âge : 17 ans.
    Origines : Polonaise.

    Divinité servie : Layca.
    Élu dominant : Kamui.
    Grade : Parrain, quoi.
    Don : La clochette de Pan; Jerry possède douze souris de couleurs différentes, qui font tout pour elles. Creuser, espionner, aller chercher des objets, combattre... Tout et n'importe quoi, car elles lui sont totalement dévouées. Elles ont chacune un nom et un caractère propre. Il y a six mâles, et six femelles. Vous tenez à ce que je les présente toutes ? Allons y.
    Commençons par les femelles. Il y a Rosie, une souris plus petite que les autres qui, comme son nom l'indique, est rose bonbon. Elle est plutôt timide et n'aime pas vraiment combattre, mais si un danger se présente, elle sera la première à passer à l'action. Vient ensuite Blue, une souris bleu roi au tempérament téméraire et légèrement inconscient. C'est toujours elle qui prend le plus de risques, souvent inconsidérés. Les quatre suivantes, Jona (une souris jaune soleil), Bianca (blanc immaculé), Verdie (vert pomme) et Rangea (orange vif) sont toutes de bonnes petites soldates qui agissent en général sans se poser de questions. Bien sûr, elles n'ont pas toutes le même caractère. On peut noter principalement que Bianca est plus câline et proche de l'homme, que Jona est plus calme et paresseuse, et que les deux autres ne tiennent pas en place.
    Les mâles, maintenant. Il y a Roni, la souris la plus imposante de la bande, qui est de la couleur du bois de chêne. Il ne quitte jamais Black, une souris noire, et ils agissent souvent en binôme, ce qui rend leur travail efficace et plus rapidement effectué. Les autres se nomment Rosso, Violo, Gri-gri et Argo, qui sont respectivement rouge tomate, violet soutenu, gris clair et argent.
    [Vous remarquerez au passage l'originalité des noms de mes souris x) ]
    Arme(s) utilisée(s) : Aucune, Jerry n'aime pas le combats. Elle possède bien des shurikens en forme de têtes de souris, offerts par Kamui, mais ne s'en sert jamais et les a d'ailleurs rarement sur elle.

    Description Physique : Jerry, malgré ses dix-sept années de vie derrière elle, parait bien plus jeune qu'elle ne l'est réellement. En effet, les traits doux et bien dessinés de son visage, sa petite taille, sa fine silhouette et les robes de petite fille qu'elle aime porter donne cette impression. On la confond souvent avec une jeune adolescente. Ses grandes oreilles rondes et soyeuses de souris lui donne un petit air mignon, renforcé par l'expression craintive et boudeuse que son visage affiche constamment. De plus, sa coupe courte et grise (qui fut, dans une autre vie, brune) ajoute à l'ensemble une petite touche espiègle et malicieuse.
    Faisant un peu contraste avec le reste de son apparence, son visage est mangé par deux grands yeux rouge vermeil, seule touche de couleur sur ce petit corps. Tout le reste est gris, de ses oreilles animales, à sa queue de rongeur, en passant par sa peau blanchâtre et ses vêtements. En effet, Jerry n'est pas particulièrement fan des habits tape-à-l'oeil et hauts en couleurs. Elle préfère être discrète, et s'habille donc essentiellement avec des robes enfantines dans les tons gris, noirs, avec parfois du marron et une touche de blanc.
    Description Mentale : On peut dire que Jerry est à l'image de ses minuscules servantes : discrète, furtive, réservée et craintive. Elle déteste attirée l'attention sur elle. Vous ne la verrez donc jamais porter des vêtements extravagants, ni piquer une colère dans un lieu bonder. Elever la voix n'est d'ailleurs pas quelque chose qu'elle sait faire. Et parler tout court est déjà chose difficile. Jerry est si timide... Aller vers les autres, ou même se laisser aborder... Ca fait tellement peur, les autres. En général, la petite hybride évite donc tout contact avec les autres, les inconnus. En revanche, elle est très différente avec ses amis, ou les personnes qu'elle connait un tant soit peu. Bien sûr elle ne devient pas complètement délurée, mais se lâche un peu plus. Sa continuelle méfiance s'estompe quelque peu, des sourires se dessinent sur ses fines lèvres... On peut dire que Jerry est attachante, oh oui. Tellement mignonne... Son physique donne envie de la protéger. D'ailleurs, elle sait apprécier l'aider que peut lui apporter autrui. En revanche, ne lui proposez jamais ! Elle refuserait catégoriquement. Si vous avez quelque chose à faire, faites le, c'est tout. Ne lui demandez pas son avis. Jerry déteste avoir à dépendre de quelqu'un, ou se sentir redevable.
    Jerry accorde très difficilement sa confiance, mais soyez gentils avec elle et offrez-lui des sucreries, et vous verrez vos chances augmenter considérablement... Sa gourmandise est sans limite, et sa curiosité aussi. Elle n'est jamais à cours de questions, et adore par-dessus tout connaitre la vie des autres, leurs gouts, leurs passions. Par contre, elle rechigne souvent à parler d'elle, et plus particulièrement de sa vie avant d'arriver sur l'échiquier. Souvent, elle prétend ne se souvenir de rien, comme beaucoup de personnes. A l'heure actuelle, personne ne sait que son amnésie n'est en fait que partielle. Comme confidentes, Jerry a ses douze souris et cela lui suffit bien.
    En cas de conflit, verbal ou physique, Jerry préfère de loin la fuite. Elle cherchera toujours à éviter le combat, du fait de sa faiblesse. D'ailleurs, si on lui hurle dessus, elle aura plutôt tendance à se recroqueviller sur elle-même et à se taire.
    Signes particuliers : Son apparence est déjà assez particulière comme cela, non ? Mais on peut rajouter que derrière le bras droit, Jerry a une longue cicatrice blanche, due à une vieille brûlure dont elle ne se souvient pas.
    Talents spéciaux : Depuis son arrivée sur le grand échiquier, Jerry est une hybride mi-humaine mi-souris. Cela se voit physiquement par de grandes oreilles rondes et duveteuses sur sa tête, ainsi qu'une longue queue gris foncée, qui se balance doucement. De plus, elle est capable de communiquer par la pensée avec chacune de ses souris.
    Aimez-vous les rhododendrons ? [Réponse validée par Astaroth. Wiiii Jerry <3] Elle tue les yeux, ta couleur. [Je sais et c'est ça qui est bon.]

    Votre personnage est-il victime d'amnésie ? Oui, mais partielle. Elle ne se souvient que de sa vie post-mariage. Avant, c'est le trou noir. Elle sait qu'elle a oublié quelque chose, mais elle ne sait pas quoi, et cela la tourmente beaucoup. Se souvenir à moitié est pire que ne pas se souvenir du tout.
    Citation : J'en trouve paaaas ><
    Biographie : Dire que c'était il y a longtemps ne serait pas vrai. Dix-sept ans, en fin de compte, ce n'est pas beaucoup. Mais dire que c'était très loin, serait un euphémisme. C'était ailleurs, dans un autre monde. Dans une autre vie. Là où elle n'avait pas les même soucis, les mêmes rêves, les mêmes amis. Où tout était plus simple, mais aussi plus ennuyeux. Les jours n'étaient pas plus heureux, ni plus beaux, ni meilleurs. La vie n'était pas plus tendre. Si on lui posait la question, Jerry serait incapable de dire quelle vie elle préférait. Parce que ces trois petites vies, finalement, n'en forment qu'une. La sienne.

    ~~Première partie; La Petite Polonaise.

    La maison résonnait des cris des multiples bambins. Une personne extérieure à la famille aurait trouvé qu'au sein de la maison, c'était l'anarchie totale et absolue. Pourtant tout était minutieusement organisé. Tous les adultes travaillaient au rez-de-chaussée, dans l'arrière-boutique du magasin de couture. Les adolescents et les plus vieux enfants, d'environ dix ans, les regardaient pour apprendre le métier. Dans quelques années, quand ils seront bien formés, ce sera leur tour. Un jour, les adultes seront trop vieux pour travailler, et ce seront eux qui feront tourner le magasin, pour nourrir toute la famille. Et pendant ce temps, pendant qu'ils apprennent à coudre des habits en tout genre où à rapiécer ceux que les clients rapportent, les plus jeunes enfants, eux, sont livrés à eux même dans les étages supérieurs de l'immense maison. Ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, mais les plus vieux ont quand même l'obligation de veiller sur les plus jeunes. Ils profitent de la vie tant qu'ils le peuvent, ils profitent de leur enfance. Ils jouent toute la journée, sans se soucier de rien. Sans savoir qu'un jour, ils ne pourront plus. Parce qu'ils auront grandit, et que le monde magique de l'enfance aura refermé ses portes derrières eux. Alors, pendant qu'il en est encore temps, ils jouent. Dans la maison, dans la rue. Partout.

    Jerry a eu droit à tout ça. Elle a fait parti des tout-petits, dont les plus grands enfants s'occupaient. Puis ce fut à son tour de veiller sur les plus jeunes. Elle aimait ça. S'occuper d'enfant lui plaisait beaucoup. Elle jouait avec eux, leur donnait à manger, du moins, quand il y avait quelque chose à se mettre sous la dent. Car cette famille nombreuse n'était pas riche, loin de là. Elle vivotait du mieux qu'elle pouvait, en nourrissant en priorité les enfants les plus jeunes, en travaillant toujours plus pour faire rentrer plus d'argent. Mais ce n'était pas toujours suffisant. Et un jour... Ce qui devait arriver arriva. La petite entreprise familiale fit faillite, et fut racheter par une grosse compagnie pleine d'argent. Les temps devinrent de plus en plus durs pour la grande famille. Toutes les personnes en âge de travailler furent très vite contraintes d'aller travailler dans l'usine la plus proche. Tous haïssaient ce travail à la chaine, dégradant, et si mal payé par rapport au nombre d'heures travaillées. Ils étaient exploités, mais c'est tout ce qu'ils avaient trouvé pour nourrir les enfants. Ces derniers d'ailleurs, du moins les plus vieux, mais qui ne travaillaient pas encore, avaient parfaitement compris la situation et avaient décidé d'apporter un peu d'aide.

    Et c'est ainsi que les rues d'un petit village polonais comptèrent désormais une dizaine de petits voleurs supplémentaires. Au départ, les adultes ne furent pas très heureux d'apprendre que leurs enfants volaient à manger, de l'argent, ou des tissus. Mais cela améliorait un peu leur quotidien, et ils finirent par ne plus rien dire. Cette situation dura un an. Personne ne sut comment ils parvinrent à survivre pendant cette longue, très longue année. Mais tout cela allait bientôt changer... Jerry, qui venait d'avoir quinze ans et qui faisait parti de la petite troupe de voleur (effectivement, elle n'était pas apte à travailler à l'usine. Trop frêle, qu'ils disaient...), allait, dans un futur proche, sauver toute sa famille de la misère, en vendant son bonheur à un inconnu.

    Et par la suite, elle oubliera tout cela.

    ~~Deuxième partie; La Petite Etrangère.

    C'était une après-midi d'été. Juillet venait de commencer, et quelques touristes venus de riches pays commençaient à flâner dans les rues. Oui, même ce petit village comprenait un petit centre historique, qui attirait les touristes aimant se perdre dans l'arrière-pays, dans ces petits villages invisibles et oubliés. C'est aussi dans des villages pareils à celui-ci que viennent les trafiquants de femmes, venus chercher de la chair fraiche dans les pays de l'est. De nombreuses rumeurs courraient à ce sujet, qu'ils iraient même jusqu'à enlever les jeunes femmes quand leurs familles ne voulaient pas leur vendre pour à peine une bouchée de pain. Mais ça, c'est une autre histoire, me direz-vous. Et elle ne nous concerne pas.

    C'était donc une journée comme les autres. Jerry avait grandit. Elle avait quinze ans maintenant, presque une adulte. Ou peut-être l'était-elle déjà. La campagne polonaise, peu développée et légèrement en retard par rapport aux pays riches, ressemblait encore à cette époque si lointaine, datant d'un siècle ou deux. Et, comme dans ces lointaines époques, l'enfance se terminait vite. On apprenait rapidement à être autonome et indépendant. C'est pour cela que chaque membre de la famille de Jerry, dont les âges allaient de 5 à 78 ans, se débrouillait comme il pouvait pour ramener de l'argent à la maison. Ils se divisaient en deux groupes : ceux qui travaillaient à l'usine, et ceux qui volaient dans la rue. Jerry volait. Les touristes étaient ses victimes préférées, tellement naïfs et crédules.

    Et aujourd'hui. Cela faisait une heure qu'elle "travaillait". Sa dernière cible en date était un touriste parlant anglais. Il devait être américain, vu son accent, et Jerry ne comprenait rien à ce qu'il disait. Qu'importe. Après avoir attendu le bon moment, elle se faufila jusqu'à lui et tendit sa main vers la poche arrière du jean de l'étranger, dans l'espoir d'attraper le portefeuille en cuir qui en dépassait. Elle pensait que tout se passerai bien. Seulement voilà... L'inconnu se retourna et l'attrapa par le bras, le prenant en flagrant délit. Il aurait put alerter la police, oui. Mais au lieu de cela...

    Le soir même, alors que la famille était au complet, l'homme, qui était en vacances seul, fit une proposition aux parents de Jerry. Une proposition inacceptable. Il voulait prendre Jerry comme épouse et la ramener en Amérique. En échange, il laissait à sa famille une somme d'argent telle qu'ils pourraient rouvrir un autre magasin de couture et enfin vivre décemment. Mais pour les parents de l'adolescente, c'était hors de question. En revanche, pour la jeune fille... Elle aimait sa famille plus que tout et voulait son bonheur. Alors, quoi de mieux que d'accepter ce marché ? Elle pourrait essayer d'être heureuse, elle aussi, là-bas, sur ce si lointain continent...

    Mais, une fois arrivée là-bas, moins d'une semaine plus tard, Jerry se rendit compte que cela serait impossible. Tout était tellement différent. Elle ne serait jamais heureuse, malgré la gentillesse de son nouvel époux. Elle ne l'aimait pas, elle ne voulait pas de cette vie. Plus d'une fois, Jerry envisagea la possibilité de mettre fin à ses jours, mais jamais elle n'aurait eu le courage de passer à l'acte. Un an de dur calvaire passa comme cela. Tous les jours, elle pensait à sa famille, de plus en plus convaincue qu'elle ne les reverrait jamais. Elle espérait que l'argent les avait sortit de la misère et qu'enfin, ils vivaient comme tout le monde. Elle ne savait pas encore que plus jamais elle n'aurait de nouvelles d'eux. Lorsqu'ils lui enverraient une lettre pour lui faire savoir que maintenant, tout allait pour le mieux, il serait déjà trop tard. Elle serait loin et aurait même oublié jusqu'à leur existence.

    Un jour, alors que Jerry, seule une fois de plus dans la grande maison de campagne, fouillait dans le grenier, elle tomba sur une colonie de souris. Depuis qu'elle vivait de l'autre côté de l'océan, elle se sentait désespérément seule. Par le passé, elle avait habité une maison semblable, très grande elle aussi. Mais elle n'était calme que la nuit, lorsque la très nombreuse famille dormait enfin. Là, le silence régnait en permanence, et c'était chaque jour de plus en plus insupportable. Alors, Jerry décida d'adopter et de dresser les souris. Elles seraient ses nouvelles amies. Et son quotidien devint moins monotone. Il y en avait douze en particulier avec qui elle s'entendait le mieux. Elle leur donna à chacune un nom, et délaissa peu à peu les autres.

    Il ne se passa pas six mois avant qu'un chat, un de plus, vienne s'introduire dans la riche demeure. Bien sûr, des prédateurs, Jerry en avait vu plein. Elle les avait tous chassés, de peur qu'ils ne s'en prennent à ses chères souris. Mais ce matou là était différent. Déjà, il était plus gros que la moyenne. Son pelage sale aux reflets violacés et ses yeux brillants lui donnait quelque chose d'effrayant. Mais le pire... C'était la bouche du chat, dont les lèvres se retroussaient constamment pour dévoiler deux rangées de dents d'un blanc éclatant et plus pointues que des lame de couteau. On aurait dit que le chat souriait. Un rictus sadique, diabolique. Si Jerry avait été un tant soit peu cultivée, elle aurait put affirmer que ce chat ressemblai à s'y méprendre à celui présent dans Alice au Pays des Merveilles.

    Elle voulut donc chasser ce chat de la propriété, et lui courut après à travers tout le jardin. Cela l'épuisa. Alors qu'elle tentait une énième fois de le faire fuir, Jerry glissa et tomba dans la mare du jardin. Dans sa chute, elle entendit les "coin-coin" mécontents des canards qu'elle avait dérangé. Et quand elle refit surface... La mare était bien là, le chat aussi, mais son jardin avait disparu, les canards, sa maison aussi. Jerry venait de traverser la frontière entre son monde et celui d'AJE. Pendant la traversée, elle avait abandonné une partie de sa mémoire. Elle avait par ailleurs gagné des oreilles et une queue de souris. Et un léger changement s'était opéré : ses cheveux étaient maintenant gris. A côté d'elle, le chat au rictus étrange poussa plusieurs "Nyolo !" avant de disparaître dans les ténèbres. Jerry se retrouva seule au milieu de la mare, avec douze petites souris colorées et un panier.

    Et maintenant. Les mois ont passé. Jerry n'est plus une novice comme lors de son arrivée. Mais ce monde est tellement étranger... Elle s'est fait des amis, des ennemis. Elle s'est rangée aux côtés de Layca. Pour le moment, aucune de ses douze souris n'est morte. Peut-être parce qu'elle n'a pas encore vécu de véritable combat...
    C'est cette troisième vie qui s'écrit.


    Test RP

    La pièce était plongée dans le noir. Un seul rai de lumière lunaire parvenait à entrer dans la pièce en passant par la petite lucarne, seule fenêtre de la chambre. La porte en bois, située à une extrémité de la pièce, tenait encore par on ne sait quel miracle. Les murs et le sol étaient de pierre, et le plafond n'était autre que le toit de l'édifice. La pièce était très succinctement meublée : un tabouret et une table en bois, un lit que les mites avaient épargné, et c'était tout. Sur la table reposait un petite panier d'osier, dans lequel on avait habilement disposé des morceaux de tissu récupéré. Au creux de ce petit nid douillet, douze souris de couleurs différentes dormaient à poings fermés. Elles étaient toutes collées les unes aux autres, certainement pour se tenir plus chaud. Il faut dire que la petite pièce ne disposait d'aucun moyen de chauffage. Il y avait bien une petite cheminée, dans un coin, mais personne n'avait de bois pour l'allumer.

    Dans le lit, située sous la lucarne, une petite chose informe disparaissait sous les couvertures. Elle était en sueur et bougeait fréquemment. Son visage était crispé en une grimace de douleur. La petite chose rêvait, ou plutôt, cauchemardait. Depuis une semaine, le même souvenir hantait ses nuits. Mais était-ce vraiment un souvenir, ou seulement une invention de son esprit ? La jeune hybride à la mémoire partiellement perdue n'aurait su le dire. Son rêve, donc, était toujours le même : elle se voyait, sans ses souris, dans les rues sales et délabrées d'une ville inconnue. Les murs des maisons étaient gris ou marrons ternes, le ciel bas et nuageux. Parfois, la petite Jerry de ses rêves passaient devant une vitre cassée. Et là, elle voyait son reflet. Elle était sûre que c'était elle. Mais... Pourquoi cette vitre lui rendait-elle une image si radicalement différente de ce qu'elle était vraiment ? Jerry savait qu'elle n'avait pas toujours eu des oreilles de souris, ou les cheveux gris. Mais cette adolescente n'était pas elle. Plus petite, plus jeune. Regard plus vif, plus joyeux. Vêtements déchirés, sales. Et cette jeune inconnue qu'elle était, après avoir aperçu son reflet, se dirigeait vers un grand manoir isolé. Ce n'était pas celui dans lequel elle avait vécu, celui où elle s'était toujours sentie très seule, jusqu'à ce qu'elle trouve ses souris. Non, ce manoir était décidément bien différent. Ses murs étaient eux aussi ternes, et tenaient debout par on ne sait quel miracle. Le jardin informe autour n'avait pas été entretenu depuis des années. Cette maison n'avait rien d'accueillant. Et pourtant... Pourtant, Jerry souhaitait de tout son coeur y retourner.

    Puis le rêve continuait. Jerry s'avançait, et, prête à ouvrir la porte, se réveillait trempée de sueur, haletante. Mais ce n'était pas le pire. Le pire, c'était ce sentiment d'abandon, de manque. Ce sentiment d'avoir fait une erreur, d'avoir raté ou perdu quelque chose. Plus ça allait, et plus Jerry était convaincue qu'il s'agissait là d'un souvenir, certainement de sa vie pré-mariage. Mais c'était tout ce qu'elle savait, ou plutôt devinait. Où se trouvaient ce manoir, cette ville ? Pourquoi voulait-elle tant y retourner ? Qui l'attendait à l'intérieur ? Etait-ce vraiment elle, dans le reflet ? Tant de questions qui n'auraient sans doute jamais de réponse.

    Mais revenons à l'instant présent. Jerry émergea de son lit, se débarrassant des draps et des couvertures. Il fallait qu'elle se rafraichisse. Elle se dirigea donc vers son sac, qu'elle avait posé sur la petite table, à côté du panier des souris. Elle s'approcha silencieusement, ce qui, compte tenu de sa moitié "souris", ne fut pas très compliqué. Prenant le sac, la petite hybride alla s'asseoir sur le tabouret, assez éloigné de la table en bois, pour ne pas réveiller ses petites protégées. Là, elle farfouilla dans la besace et mit enfin la main sur sa gourde, qui était pleine. Elle ne se gêna pas pour la boire aux trois-quarts, sachant très bien qu'elle pourrait la remplir le lendemain matin à la fontaine qui ne se trouvait qu'à deux-cent mètres de son auberge. Désaltérée, Jerry se rendit compte que ce n'était pas suffisant. Il lui fallait un bon bol d'air frais. Deux choix s'offraient à elle pour sortir : soit par la porte, et auquel cas il lui faudrait traverser toute la maisonnée endormie, et elle se retrouverait dans la rue. Soit par la lucarne, qui donnait sur le toit. Ce second choix fut celui qu'elle retint. Elle préférait toujours être en hauteur. De plus, elle n'avait pas envie de croiser quelqu'un dans les couloirs.

    Mais encore fallait-il atteindre ladite lucarne, bien trop haute pour elle, même en montant sur le lit. La table aurait peut-être put faire un marche-pied convenable, mais Jerry tenait à ce que ses souris puissent dormir tranquillement sans être réveillées. Il lui fallait donc trouver une autre solution. Compte tenu de son agilité et à sa souplesse animale, cela n'aurait pas dû être un problème majeur. Et ce ne le fut effectivement pas. Les murs présentaient tous plusieurs briques en mois, ce qui les transformaient en murs d'escalade. Bien que les trous soient assez espacés, ce ne fut qu'une difficulté mineure pour l'hybride. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Jerry était déjà en train d'observer la rue par la petite fenêtre. Elle n'avait pas du être ouverte, ni même nettoyée, depuis un sacré bout de temps, et Jerry dut lutter un moment pour l'ouvrir. Elle y parvint enfin, non sans faire atrocement grincer les gonds, ce qui, par chance, ne réveilla pas les petites créatures en contrebas.

    La femme-souris passa ensuite la tête par l'ouverture. Elle passait tout juste. Si la tête passait, Jerry ne s'inquiétait pas du reste. En effet, si l'ouverture était assez large pour que sa tête passe, le corps suivrait obligatoirement. Après quelques efforts supplémentaires, Jerry se retrouva donc sur le toi. Il devait avoir plût il y a peu, car les tuiles étaient mouillées et glissantes. Jerry se mit debout, dos à la rue, légèrement penchée en avant pour assurer son équilibre. Elle grimpa un peu pour atteindre la cheminée, à laquelle elle se cramponna. Comme ça, elle ne pouvait pas tomber.
    Une légère brise passait, et Jerry ferma les yeux pour mieux l'apprécier. Ah, qu'elle aimait être dehors, respirer de l'air frais. Plus tard, la jeune fille souhaitait habiter en montagne. L'air y était plus frais, plus pure. Peu de gens habitaient là-bas. C'était calme, beau... Parfait pour elle.

    Un quart d'heure, ou peut-être un peu plus, passa. Le froid commençait à se faire sentir, et Jerry prit la décision de retourner dans sa chambre et de se recoucher. Le soleil ne se lèverait que dans quatre ou cinq heures, elle pouvait encore dormir. Elle se dirigea donc prudemment vers la lucarne restée ouverte. Mais les tuiles n'avaient pas séché, et son pied dérapa. Elle dégringola sur un mètre ou deux, avant de se cogner à la fenêtre ouverte. Elle ne parvint pas à s'y accrocher, et continua de glisser. Dix secondes plus tard, elle pendait dans le vide, seulement agrippée à la gouttière. Habilement, elle se hissa sur le toit. Ce fut bien inutile : elle put constater que la lucarne, qui ne s'ouvrait que de l'intérieur, s'était refermée. L'aubergiste lui avait rappelé, juste avant qu'elle ne monte se coucher, que la porte serait fermée à clé toute la nuit, et que si elle voulait sortir, elle n'avait qu'à prendre la clé sur le comptoir.

    Jerry était donc coincée dehors pour quelques heures encore, sauf si elle trouvait une solution. Il le fallait, et vite, car elle avait de plus en plus froid et vraiment aucune envie de finir sa nuit dehors. Elle retourna donc prudemment près de la cheminée pour réfléchir. Elle était sur le point de trouver une solution quand un petit rire moqueur se fit entendre derrière elle. L'hybride se retourna vivement, prête à détaler si l'individu se révélait menaçant.
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MessageSujet: Re: Jerry et ses souris.   Jerry et ses souris. EmptyJeu 28 Juil - 13:17

FINIIIIIISH ! Rainbow cake !
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Layca
PNJs ♔ The Mighty One

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Layca

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MessageSujet: Re: Jerry et ses souris.   Jerry et ses souris. EmptyMar 2 Aoû - 22:21

Bonsoir Jerry,

Tout d'abord je te remercie pour ton inscription sur notre forum, d'autant plus que tu as décidé de jouer l'un de nos beaux prédéfinis, on ne peut que s'en ravir un peu plus.
Pour ce qui est de ta fiche, tu as pleinement respecté ton contrat. Le personnage est fidèle à l'idée de base qu'avait proposé Astaroth, le don est repris sans accroche et le fait d'avoir clairement personnalisé chaque souris et à mon goût un point fort puisque l'on peut se douter que tu t'es d'ores et déjà attachée à tes petites créatures quadrupèdes.
Les description, au même titre que le don sont plus que satisfaisantes. Tu respectes l'avatar et les traits de caractère de base avec précision. La biographie est détaillée et le fait de l'avoir divisé en deux parties souligne bien les deux aspects de son existence.
En somme, un travail irréprochable, à part peut-être une faute ou deux qui se seront discrètement glissées ici ou là -mais qui ne dérangent aucunement la lecture, puisqu'il faut vraiment les chercher pour qu'elle nous brûle les yeux-.

C'est don avec un immense plaisir que je te valide.

Jerry et ses souris. 689300IDidntSayIdFightFairISaidIdbyMenInASuitcase

Je te place sous la garde de Maena en tant que parrain. N'hésite pas à le contacter afin de pouvoir établir votre lien, ainsi que les autres pions de Layca. Je te souhaite donc la bienvenue parmi les nôtres, et te souhaite bon courage !
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Astaroth
Administrateur sadique ❦ Mangeur de membres

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Astaroth

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MessageSujet: Re: Jerry et ses souris.   Jerry et ses souris. EmptyDim 4 Mar - 21:08

Suppression du compte et déplacement de la fiche pour cause de non-recensement.

Si jamais il te prend l'envie de revenir parmi nous ou que tu souhaites simplement nous contacter (questions, contestation, gnufion), n'hésite pas.

Merci d'avoir participé à cette grande aventure qu'est AJE.
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