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 SOS Princesses en détresses.

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Levi
Boys don't cry Behemoth

Boys don't cry ♀ Behemoth
Levi

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MessageSujet: SOS Princesses en détresses.   SOS Princesses en détresses. EmptySam 4 Fév - 22:46

Il était une fois... un vil dragon doré qui, comme tous les siens, aimait capturer des princesses pour les enfermer au sommet de la plus haute tour de son château. Un peu trop gourmand, le bougre n'a pas su se contenter d'une seule demoiselle et nous devinons aisément les problèmes que cela implique. Non seulement ces donzelles sont infernales, mais les familles royales ont toutes décidé d'envoyer un preux chevalier pour les représenter !

Une silhouette se dessine sur le toit du donjon : voici venu le dragon, petit et blond, observant l'horizon de ses grands yeux bleus. Il n'a pas l'air très impressionnant, le pauvre, car son apparence, humaine, semble frêle et bien peu virile. Mais qu'importe ? Le sang et la force de ses ancêtres coule dans ses veines. Un sourire sadique s'étire sur son visage, caché sous une écharpe d'écailles dorées. Les mêmes écailles que celles constituant cette cape dans laquelle il s'est emmitouflé. Il attend la venue des héros, sans peur et sans regrets.

Qu'ils viennent donc ! Je saurai les accueillir comme il se doit !

Et un rire machiavélique retentit sur les sombres terres qui lui appartenaient. Terres dévastées et constamment plongées dans l'obscurité. Le château lui-même est constitué de pierres noires. Plaines arides, forêts mortes et jardins de ronces attendent les invités... mais avant de se confronter à ces paysages désolés, il leur faudra passer une première épreuve : une rivière profonde et nauséabonde entoure le domaine du dragon. Il est déconseillé d'essayer de la franchir à la nage. Il existe bien un pont permettant de la traverser mais ce dernier est gardé par une créature aussi grande que puante ! Chauve, à la peau verte et seulement vêtue d'un pagne, la chose dispose d'une massue pouvant assommer un cheval du premier coup. Il ne laissera passer aucun chevalier à moins que ces derniers ne lui offrent une compensation financière importante. Enfin, le pauvre gardien n'est pas bien malin et le marchandage est toujours possible... mais gare à vous si vous le mettez en colère !

Quant aux princesses, elles ont toutes été enfermées dans une chambre dont la fenêtre donne sur le vide et dont la porte, plus très solide, est verrouillée. Le seul accès à la tour est un dédale souterrain, véritable labyrinthe truffé de bestioles et de pièges en tout genre pour éviter les fugues et se débarrasser des chevaliers les plus hardis.

*****************************************************************************************************************************

La règle est simple : il vous suffit de délivrer les princesses prisonnières ! Les princesses peuvent bien évidemment tenter de s'enfuir par leur propres moyens.
Concernant les posts, essayez de faire courts... et si vous n'arrivez pas à vous retenir de faire des tartines, mettez les actions les plus importantes en gras !
Si jamais vous voulez participer, il vous suffit de venir m'avertir sur la chat box ou par MP avant de poster, histoire que ça ne se transforme pas en grand n'importe quoi... enfin, pas trop. Il vous suffira de me dire quel rôle vous avez envie de jouer dans ce conte un peu particulier et vous pourrez vous lancer ♪

Les princesses :

   → Octave, la greluchesse
   → Morjane, la sanguiprincesse
   → Timothy, la prinrose
   → Alvaro, la princessator

Les preux chevaliers :

   → Benedict, le gnufevalier
   → Maena, le chevaplouf
   → Kamui, le nyanvalier

Les sbires du dragon (Levi) :

   → Paburo, le samouvalier
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Kamui
Administrateur innocent ۩ Guide des âmes perdues

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Kamui

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MessageSujet: Re: SOS Princesses en détresses.   SOS Princesses en détresses. EmptyDim 5 Fév - 20:58

L'école de chevalerie avait été un grand calvaire. Expliquez-moi pourquoi, lorsque l'on a du sang noble, l'éthique demande à ce que nous soyons chevaliers ? On peut être Prince seulement par hérédité, et roturier quand on sort d'une poubelle. Mais alors, comment on devient chevalier ? Ben, tout simplement. Papa et maman abeille se butinent le bourgeon, la cigogne ce pointe, malheureusement pour vous, vous avez un gwos kiki, et là PAF, vous avez pas une tétine, ni de biberon, mais un bouclier, une épée et un ocarina... Ha non. J'ai sauté une ligne dans le dictionnaire de la bravoure chevaleresque. Hem. Le titre du roman ? Les chevaliers pour les nuls. Non parce que bon, il ne faut pas trop se voiler la face... Quand on est blond et qu'on descend d'un Dieu, y'a nécessairement une case qui vous manque. Nan mais sérieux, votre papa vous a créé tout seul ? Selon vous, je sors de quel trou ? NON MAIS NON ARRÊTEZ ! IMAGINEZ PAS MON PERE COMME ÇA ! Roooh, vous êtes infâmes !

Hem, je m'égare. Je suis donc le Fils de Layca, une divinité de la guerre sortie d'on ne sait où. (Hé, je t'ai vu toi là bas. La réponse qui commence par DTC est refusée). Donc, je suis pas né sous la meilleure des étoiles. Parce que bon, quand tu atterris tout bambin sur le champ de Mars, tu te dis que t'es pas sorti d'la galère. Non mais sérieux, quel idée de pondre un gosse au milieu des macchabée ? Avoir pour hochet un bout de squelette.. Y'a comme un os, non ?

Trêve de bavardages, grandir, c'est pas drôle. Surtout quand t'as pas de parents et que t'es blond. Mais allez savoir pourquoi, Cruella, faute de pouvoir se faire un manteau de fourrure de ma blondeur m'a casé dans une école de chevalier. « Bravoure, honneur et courage ». J'vous jure, ils vous parlent de Princesse de la nuit au jour, et quand vous parlez pas de Princesse, vous buvez de la bière pour ensuite aller taper des mannequins en bois. C'EST QUOI CE BINZ ? Du coup, j'ai tapé du bois en mode bûcheronnage pendant... 14ans de ma vie. Ouais non, y'a un niveau d'âge légal pour entrer à l'école. Ils disaient qu'à deux ans, la bave faisait rouiller les épées. Aucune morale dans ces écoles. Du coup, j'ai passé... 4 ans à me faire les dents sur le manche. 5 ans à fendre du bois. Et me voilà dans les rangs de la haute chevalerie. Seul problème, ils étaient en panne de poney. Du coup, j'ai eu comme monture un chat avec une tartine sur le dos. Un peu visqueux à monter, mais ça fait l'affaire... Sauf quand il court, ça glisse un peu. Nan mais c'est bon, appelez pas la SPA... Le chat c'est un peu un T-Rex félinator. Il a juste des problèmes digestifs... Disons qu'il milite pour les gay. Enfin.. J'dis ça j'dis rien.

Alors, chevauchant mon nyan cat avec bravoure, je me suis rendu dans les contrées arides. C'était un chevalier roux, quand je lui ai dit que je voulais demander en mariage une Princesse qui m'a dit d'aller par là-bas. Tout preux tout fier, bague en poche, j'ai donc franchi le pont-levis d'un domaine incroyablement grand. Bien qu'un peu lugubre.

Et là, au milieu de ce château, sortie de nulle part. Une princesse tout en guenilles. Des cheveux courts de grands yeux bleus. Non mais j'vous jure, elle mesure peut-être quoi... cinq centimètres de moins que moi. J'aurai pas les cheveux attachés et une armure bien huilée de graisse, on passerait pour des jumeaux. Alors je fais quoi ? Je descends de mon fidèle destrier, qui dans un bruit de faille spatio-temporelle s'en va rejoindre l'espace.

J'ouvre l'écrin soigneusement placé dans ma poche, pose un genou à terre et... Glisse... POURQUOI ON M'A DIT DE GRAISSER MON ARMURE ?!

Affalé par terre, aux pieds d'une Princesse toute habillée d'une tenue un peu sac à patate, je lui lance un sourire mielleux.

- Voulez-vous m'épouser, petite princesse patate venue des contrées arides?

C'était sans compter que l'écrin était vide... Et que ce n'était autre que le Drag(on)King.
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Benedict Adriel
L'Homo Post-it

L'Homo Post-it ☐
Benedict Adriel

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MessageSujet: Re: SOS Princesses en détresses.   SOS Princesses en détresses. EmptyDim 12 Fév - 7:50

Sir Benedict Adriel, nommé chevalier d’honneur du Roi depuis qu’il était parvenu à ramener une troupe entière de princesses d’un seul coup, était en train de donner des instructions à ses deux fidèles gnufs en vue d’une nouvelle mission. Il allait falloir planifier très sérieusement les réserves de bière de nourriture car le chemin allait être long pour trouver un sauvetage à effectuer. Les princesses kidnappées se faisaient plus rares en cette saison. L’absence de fleurs à ramasser ou de papillons à poursuivre handicapant sérieusement les Méchants dans leur entreprise, le nombre de demande de sauvetage baissait drastiquement. C’était une triste époque pour les Chevaliers comme pours leurs associés adversaires Le seul coin où l’on était encore certain de trouver des jouvencelles de qualité se trouvaient un peu plus loin, chez un dragon qu’il n’avait encore jamais rencontré, mais qu’on disait petit et ridicule.

Le chevalier roux, inoccupé, avait décidé d’entreprendre une petite mission dans les environs, à la fois pour libérer une ou deux jeunes femmes de leur terrible sort, mais aussi et surtout pour superviser la première tentative de sauvetage du fameux fils de Layca.
Il était ému. Enfin, le jeune homme avait demandé à aller sauver une princesse, c’était un grand jour. Et pas seulement sauver. En tant que prince, il avait décidé qu’il ferait même une demande en mariage si la demoiselle lui convenait. Quelle bravoure ! Lui-même, malgré l’autorisation spéciale de choisir une épouse que le roi lui avait accordée après son exploit, n’avait jamais osé relever un tel défit. Sauver des princesses, oui, mais pourquoi leur rendre leur liberté si c’était pour les aliéner dans le mariage quelques instants après ? Et puis bon, les princesses, de loin, c’est beau, mais il fallait les relâcher immédiatement pour conserver le mythe.
Ce petit blond l’avait toujours un peu inquiété. Il avait des capacités, bien sûr, courage, force, adresse… Et on l’avait trouvé sur un champ de bataille, signe qui ne trompait pas : son destin ne serait pas commun. Malheureusement, il n’avait jamais paru très intéressé par le métier, ou même par les princesses. Alors que le cœur de Benedict s’enflammait lors des discours chevaleresques de ses camarades, le blondinet semblait juste s’ennuyer à mourir.
Son manque de motivation avait vite été décelé par ses supérieurs qui en avait profiter pour lui refiler un immonde nyancat, capturé quelques années plus tôt et auquel on avait encore jamais trouvé d’utilité, au lieu d’un fier destrier. Heureusement, le petit semblait avoir d’étranges affinités avec la bestiole qui lui obéissait sans vraiment rechigner.

Après avoir fini ses préparatifs, Sir Benedict grimpa lestement sur sa licorne, siffla ses gnufs, et se mit en route vers la demeure du terrible dragon.

Le fier chevalier arriva au bord d’un fleuve au contenu fort peu ragoutant. C’était bien le domaine d’un dragon tiens ! Quand il pensait aux pauvres princesses, certainement enfermées dans le château qui se dessinait au loin, presque invisible dans l’obscurité, qui n’avaient d’autres paysages à observer que ces immondes terres desséchées… Aucun obstacle ne pourrait l’empêcher de délivrer les pauvres demoiselles de leur triste sort. Son regard tomba sur les… eaux ( ?) du fleuve, et il rectifia sa pensée. Presque aucun obstacle. Il était un chevalier bon sang, il n’allait pas gambader là-dedans ! Un peu de dignité que diable !
L’air dégoûté, il s’écarta du torrent putride et entreprit de le longer pour voir s’il n’y avait aucun point de passage, tout en gardant une certaine distance de sécurité pour ne pas être incommodé par l’arôme fort peu délicat qui en émanait.
Il finit par trouver un point, que gardait visiblement une étrange créature dont la laideur s’harmonisait élégamment avec le paysage ambiant. Heureusement, trop habitué à l’obscurité environnante, le petit personnage fit une crise d’épilepsie à la vue des deux gnufs multicolores et ne dérangea donc pas notre héros dans sa traversée.

En arrivant aux abords de la demeure du dragon, il aperçut le fils de Layca qui descendait de sa monture. Le blondinet s’écroula soudain au sol, dévoilant un personnage fort peu grand et aux goûts vestimentaires plus que discutables que son sens aiguisé de chevalier lui permis d’identifier instantanément comme étant le dragon, maître des lieux.
Alors que Sir Benedict s’apprêtait à courir au secours du jeune prince dont la chute s’expliquait certainement par une attaque forcément fourbe du dragon doré, un projectile, lancé par une silhouette sombre à la limite de son champ de vision, l’atteignit à la tempe et l’envoya momentanément cueillir des fleurs au pays des gnufs.

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MessageSujet: Re: SOS Princesses en détresses.   SOS Princesses en détresses. EmptyMar 14 Fév - 3:51

Jadis vivait un peuple, confiné au coeur de l'océan. Gouverné par une hiérarchie dont la logique dépassait tout le monde, la noblesse s'accoutumait à plus de luxe que jamais, tandis que paradoxalement la plèbe tenait un espoir de s'élever dans la pyramide. Parmi les dirigeants de ce peuple sous-marin se trouvait un prince capricieux, hautain, bélliqueux et odieux à souhait. Ce personnage répondait au doux nom de Sir Maena, Sirène de son état. Il avait des titres à n'en plus finir, une réputation de charmeur à ne plus savoir quoi en faire, mais aussi incroyable cela puisse paraître, ce souverain n'était pas satisfait de ce qu'il possédait. Il cherchait à conquérir la surface, comme les mers lui obéissaient au doigt et à l'oeil. Aussi n'était-il pas rare de le savoir en pleine fugue, recrutant d'autres créatures marines, traînant une des épaves jonchant les sols de l'océan à la surface pour découvrir ces mondes qu'il ne connaissait pas. En temps que Prince, il pouvait prendre forme humaine, et offrit ce don à tout son équipage. À force d'excursions de ce type, il avait gagné une renommée d'écumeur des mers, de chevalier séducteur au corps divin et à la voix célèste. Ainsi était-il devenu Sir Maena, Prince de l'Océan, Chevalier des Terres.

Il avait accosté sur les quais d'une ville portuaire tout à fait ravissante, et qui lui était encore inconnue. Après avoir dispersé ses moussaillons à la recherche de vivres et d'autres produits nécessaires à leur survie, il alla ravir les battements de coeur des marchandes de poissons, comères à leurs heures perdues -et tous les saints savent qu'elles en ont. La... dame, si elle n'était pas une baleine, à qui il octroyait le délice d'un de ses baise-mains se trouvait de fort bonne humeur, et prompt à discuter de tous les ragots croustillants dont les humains avaient le secret. Aussi apprit-il que nombre de princesses avaient été portées disparues ces derniers jours. N'écoutant que son courage -et aussi ses hormones, certes, la Sirène se mit en tête d'aller les délivrer, et quémanda des informations supplémentaires au charmant kyste dont il avait déjà lâché les doigts. Ce dernier, tout sourire, lui déclara que selon la rumeur, les damoiselles se trouvaient enfermées dans un château un peu plus enfoncé dans les terres, gardé par un terrifiant dragon. Le lot habituel, quoi.
Sir Maena n'attendit guère plus longtemps pour confirmer sa décision. Il abandonna son équipage dispersé dans les différentes tavernes du port, et s'en alla trouver un moyen de locomotion décent. Son dévolu fut jeté sur des machines planantes, mécanismes de feraille et d'engrenages de cuivre assemblés, revêtant la forme de poisson. Il paya avec l'argent durement gagné, ou pillé sur un autre navire, ou ravi des poches d'une de ces gentes dames ayant partagé l'espace d'une nuit sa couche, et il se mit en route à dos de poisson volant, direction la tanière du monstre de feu et d'écailles.

Il arriva un moment plus tard, après un carrosse rempli de dauphines vierges qui n'attendaient que d'être séduites, quelques heures d'orientation foireuse à travers bois, plaines, monts, terres arides, et surtout après une panne de poisson. Foutu made in China. Le voilà échoué, pauvre enfant recouvert d'or, dans les terres vagues et rocheuses désolées. Quoique ces dernières semblaient, décidément, convenir au mieux à un dragon. Un... ruisseau, enfin ce qui semblait s'apparenter à un ruisseau, un cours d'eau ou il ne savait trop quoi suintait le piège à en mourir. Soit. Mieux valait le contourner, ou du moins le traverser d'une manière plus élégante qu'à pied. Quoique le Prince ne s'imaginait absolument pas risquer ses nageoires cachées dans ce nid à bactéries.
Il marcha un peu, observa beaucoup, jusqu'à tomber sur une scène des plus étranges. Déclaration d'amour entre deux blonds. Blondes. C'était ambigue comme nuance. Non, il portait une armure, c'était sans doute un homme. À peu près. Bien. Le zigoto en conserve glissa lamentablement en s'agenouillant. C'était pour ça que l'adonis à la voix sublime ne portait en guise d'armure que ses habits d'aristocrate et une simple cuirasse d'acier. Suite à cela déboula un autre benêt en armure, qui courrait vers le deux compagnons à la blondeur similaire. À croire que les humains ne savaient que se vêtir avec ce type d'équipement sans saveur. Une irrésistible envie de faire chier le monde s'emparra alors du palpitant surexcité de la Sirène. Il choisit au sol, le plus gros caillou qu'il pu soulever (pas très gros, faut pas abîmer les paluches de Chéri, hein) et le jeta sans vergogne et avec une précision extrême sur le nouvel arrivant aux cheveux aussi roux que le bruit de tôle qui s'éleva lorsqu'il atterit fermement sur le sol était pitoyable. Ca, c'est fait.

Le bel s'approcha finalement du couple en pleine déclaration -vraie, fausse? Qu'en savait-il après tout- fermement décidé à ravir au nez et à la barbe de ce crétin en armure bas de gamme sa dulcinée, qui à en croire son regard était ravie de recevoir une telle proposition. Là intervenait l'éphèbe grandiose, simplement guidé par son sens de l'honneur: cette douce promise se devait de recevoir l'attention d'un VRAI Prince... et surtout d'un vrai couturier vue sa dégaine. Soit. Une paysanne reste une femme, après tout. Même si elle paraît aussi fragile et délicate qu'un dragon. Et si...? Non, non, bien sûr que non, enfin, ce serait absurde!
Ou pas. Mais ça, Sir Maena s'en foutait pas mal, et poussa sans état d'âme le blondinet affalé au sol pour, à son tour, s'agenouiller devant la créature au regard reptilien et lui baiser la main. Sourire Colgate, classe incarnée. Et absolument pas l'impression de se trouver confronté au danger. Sir Maena est très peu prévoyant.

- Ma douce, faites donc fi des bassesses que ces... misérables insectes pourront vous faire ouïr. Avez-vous réussi à quitter la demeure de l'horrible bête qui vous retenait prisonnière? Voilà qui expliquerait en ce cas votre état. N'ayez crainte, vous êtes maintenant sous ma protection.

... Ou pas. Uh.
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Astaroth
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MessageSujet: Re: SOS Princesses en détresses.   SOS Princesses en détresses. EmptyVen 17 Fév - 22:24

La Vouivre, petit reptile des dunes désertiques, fille des déserts arides et des lézards aux écailles dorées avait hérité du sang froid de ses ancêtres draconiques. Ce fut ainsi que, conformément à la tradition millénaire, la Vouivre avait reçu l'enseignement draconien de ses aïeux et fut ainsi élevée dans le seul but suivant : enlever une princesse virginale et dévorer les preux chevaliers qui viendraient se jeter dans son donjon au secours de la belle. Oui, quand on nait Vouivre, on se conduit comme un Dragon, qu'on soit petit ou pas. Ainsi donc, voilà que la majorité atteinte, à peine eut-on dévoré la princesse ayant servi de gateau à la cérémonie, Papa Vouivre lui suggéra plus ou moins habilement qu'il était grand temps que sa gringalette vole de ses propres ailes et terrorise régions après régions en enlevant les plus nobles nymphes du pays. Alors pif, paf, pouf, avant que la Vouivre ne comprenne quoi que ce soit et ne puisse revendiquer le droit de trouver un endroit où se faire son propre nid avant d'être expulsée du logis familial, on la flanqua à la porte avec un simple baluchon contenant ses clics et ses clacs, soit pas grand chose puisque la Vouivre n'avait pas encore pillé de chateau pour constituer les montagnes d'or et de diamants qui lui serviraient de matelas plus tard. Adieu Ô sécurité et confort paternel, la reptile devait ainsi s'en aller quérir sa propre princesse et trépasser ses propres princes comme toute bête qui se valait. Il fallait après tout rendre le géniteur fier et faire reluire le nom de ses ascendants. Une tache ardue si l'on considérait que le seul affrontement chevaleresque de la Vouivre s'était soldé par la perte d'un oeil. Un bien mauvais souvenir.
Par chance, elle eut la brillante idée de s'en allait quémander une de ses connaissances reptiliennes, à savoir le terrible et blondinet Levi. Tant qu'à pourrir toute sa vie dans une vieille tour humide et isolée avec une princesse toute aussi neuneu que ses prétendants, autant le faire à deux ! Quel plan machiavélique ! À deux nuls doute qu'ils s'en iraient dominer le monde ! Enfin, si on passait outre le fait que courir après des blondasses en robe à froufrous et se remplir la panse de chevaliers gros et gras n'avait jamais été l'aspiration principale de la Vouivre. Oui car la Vouivre se voulait avant tout être tranquille dans son coin et exploiter le Dragon blondinet Doré convenait parfaitement à son style de vie qui tenait plus de la larve que de la Vouivre... Oui à la rigueur du lézard se dorant la pilule au soleil. Donc Monsieur Dragon ferait tout le boulot pendant que Madame Vouivre ronronnait dans les piles de pierres précieuses et de galons dorés que son vil et viril mari accumulerait. De plus, Monsieur Dragon avait hérité d'un très grand château maléfique assez grand pour accueillir deux créatures mythologiques. Il s'agissait d'une aubaine à ne pas manquer ! C'est ainsi qu'un beau soir, la Vouivre avait débarqué dans la demeure du Vil Dragon pour lui soumettre sa proposition d'alliance en omettant, bien entendu, de lui préciser qu'il s'occuperait de tout ce qu'il s'agirait d'enlèvement de princesses et d'embrochement de princes charmants.
Seulement voilà, à peine l'alliance conclue, la Vouivre, ou la future Madame Dragon n'avait pas eu le temps de se réjouir de son prochain mariage que son promis avait décidé de kidnapper non pas une, ni deux mais quatre princesses ! Quatre vous dis-je ! Pour fêter nos glorieuses fiançailles qu'il avait dit ! Hum voilà que son fiancé ne lui simplifiait déjà pas la vie. Quatre donzelles en détresses, ça devait faire beaucoup de jeunes chevaliers à rôtir. Enfin, la Vouivre supposait qu'au moins ils auraient assez de victuailles humaines pour organiser un grand banquet et rendre Papa Vouivre heureux le jour de leur officielle union.

Cloc, clop. Bruit de talons précipités sur la vieille pierre. Marre de devoir veiller sur les damoiselles au QI inversement proportionnel à la taille de leurs poitrines... Quoique, elle n'avait pas vérifié mais elle supposait que si c'était son partenaire qui les avait choisies, elles devaient être fort fournies. Peu importe ! La Vouivre en avait assez de faire le pied de gru devant les chambres de mesdemoiselles nians nians et préférait s'en aller voir comment se débrouillait son cher et pas tendre dragounet en sucre avec la marmaille de guguss en armures. Ainsi la Vouivre déboula dans le hall, peu heureuse de voir SON Dragon en train de fricoter avec... avec d'autres chevaliers ! La Vouivre savait qu'elle n'était pas la plus féminine des lézards mais tout de même ! Quel... Quel manque de mauvais goût ! BAM ! La botte de la - future - Madame Dragon s'écrasa sur la tête du malotru qui osait faire des avances à un homme déjà engagé. Les chevaliers n'étaient décidément plus ce qu'ils étaient !

- NON MAIS DITES DONC VOUS LÀ ! Vil houlier ! Ôtez vos sales pates de mon futur espoux avant que je ne vous estrille sur place ! Un doigt accusateur fut pointé sur le Dragon : Repris a forfet Messire que je dois espousailler ! À peine ai-je le dos tourné que prestement vous me déconfier en laissant le premier baronnet venu ! Vous serez privé de brouet ce soir, malin ! Quant à vous... L'unique oeil de la Vouivre se figea sur les deux autres mouflets qui n'avaient pas l'air dégourdis et devaient sans doute être fraichement débarqués : Votre mère ne vous a-t-elle point appris à sonner avant d'entrer ? Qu'à cela ne tienne. Bien vaigniez en notre humble castel. Vous êtes ici pour les damoiselles je présume ?
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MessageSujet: Re: SOS Princesses en détresses.   SOS Princesses en détresses. EmptySam 18 Fév - 14:44

Singulières étaient les princesses que le dragon avait fait prisonnières. Si singulières en réalité, que leur disparition fit grand bruit à travers tous les royaumes. Nul doute que ses altesses royales et princières dépêcheraient prochainement toute une tripotée de chevaliers et champions en tous genres pour les récupérer. Du pain et des jeux pour le peuple qu'il avait dit l'autre, avec sa courronne de fenouil. Il s'était pas trompé, le peuple est content quand il y a des princesses à sauver, ça fait de l'animation, les troubadours sont bien inspirés pour les chansons de geste, les bijoutiers font fortune, les alchimistes se frottent les mains à l'idée de s'emparer d'une entrecôte dragonnesque et les crèches n'ont pas à s'inquiéter quand leur avenir pour les dix prochaines années. Même les prêtres y trouvent leur compte entre les cérémonies funêbres et les mariages, il n'y a que les croque-mort qui font faillite. Reste jamais grand chose à enterrer. Tout ça pour dire que quand tant de princesses se font enlever d'un coup, c'est plus une partie de crapette là, on passe à du lourd niveau divertissement. Les gens sont tout contents et jacassent gaiement sur les exploits du chevalier de Lancedroite et les cuisses de la demoiselle de Chodamour, et que lui irait mieux avec, que celle là elle fera de beaux enfants avec ce nigaud ci qu'on peut pas lui retirer qu'il a un corps de dieu et l'autre imbécile il a qu'à se marier avec elle, faut bien quelqu'un pour touiller la marmite du royaume...et caetera. Et tout ça, ça va très bien non ? Tout le monde il est content -sauf les croque-morts- et ça fait des histoires à raconter aux gosses pour leur apprendre la vie. Oui mais encore faut-il que les chevaliers soient vaillants et que les princesses soient belles et stupides...et ça, c'est pas toujours évident. Surtout pour la princesse Tatave, glorieuresement synthétisé en Greluchesse. La connerie, ça elle l'avait, il suffisait qu'elle ouvre la bouche pour en donner la preuve, mais c'est pour le reste que ça se gâtait. Tatave était visiblement la princesse cachée d'un royaume caché. Sous terre plus précisément. En témoignait sa démarche primitive, sa pilosité bien développée et son hygiène sommaire voire inexistante.

Tatave est une gentille fille, à n'en pas douter, pas très maligne certes, mais gentille. Son grand rêve a toujours été de rencontrer un vaillant prince charmant avec qui avoir beaucoup d'enfants et vivre heureuse pour toujours. Aujourd'hui, sa liberté arrachée par un féroce dragon et séquestrée dans une tour blindée de pièges, tous ses espoirs prennent forme et elle se prend à rêver sans cesse le visage de son sauveur, accoudée à la fenêtre en regardant passer les nuages, une chansonnette grivoise sur le bout des lèvres. Dans sa robe élimée, elle rêvasse sans fin, le jour, la nuit, et murmure "un peu, beaucoup, à la folie..." en perçant ses boutons à défaut de pouvoir effeuiller des marguerites. Parce que oui, Tatave avait des boutons. C'était l'une des raisons qui la rendait malade d'ailleurs, de ne pas être aussi jolie que les autres princesses. Elle n'avait jamais été la jeune princesse qu'elle aurait toujours voulu être, avec sa poitrine de garçon, ses cheveux emmêlés et son nez constamment bouché qui finissait par lui faire des robes tellement courtes que ça en était indécent. On est en droit de se demander comment un nez bouché pour raccourcir une robe. C'est très simple en fait: pour s'essuyer le nez et -essayer de- se moucher, il faut bien quelque chose, et malgré sa cradinguattitude notoire, Tatave ne se mouche pas dans sa main. Mais toute cette mouquire dans les volants de sa robe, ça finit par être lourd. Sans compter qu'elle traîne derrière elle une coulée brillante comme un gros escargot. Du coup, la seule solution qui s'impose, c'est de les enlever. On peut aussi se demander pourquoi Tatave se mouche dans sa robe alors que le Drag(on) King, en bon gentleman, a mis à la disposition de ses féminins otages une petite armée de laquais en livrée dévolus à toutes les tâches ménagères possibles et imaginables. Cela, par contre, resterait un mystère.

Tatave était donc accoudée à la fenêtre comme à son habitude, reniflant à grand bruit et jouant avec ses orteils de sa main libre. Cette apparente nonchalance masquait en réalité un dessein précis et meurtrier: elle attentait que les oiseaux, inconscients et apitoyés par une princesse captive, viennent se poser sur le rebord de la fenêtre pour les attraper et les manger. Parce que le plat préféré de Tatave, c'était les alouettes farcies. Elle en mangeait dès qu'elle pouvait et était assez doué pour les attraper, mais depuis qu'elle était enfermée dans cette tour, les chasses étaient moins bonnes. La faute aux autres princesses qui s’agitaient et jacassaient sans cesse, effrayant les chanceux volatiles. Ils avaient bien raison, elles lui faisaient peur, à elle aussi. Parce qu'elle était la honte de toute la gent princière, parce qu'elle n'avait rien de féminin ni d'élégant, rien qui puisse la faire briller aux yeux du sauveur qu'elle attendait. Si un chevalier parvenait jusqu'ici, il aurait le choix entre les demoiselles présentes. Il n'y avait aucune chance pour qu'il veuille la prendre, elle, avec lui. Elle resterait enfermée ici jusqu'à sa mort, vieillissant et se décrépitant lentement, loin des yeux du monde. Si ses geôliers ne se débarrassaient pas d'elle. C'était trop triiiiiiisteuuuuuuuh...OUIIIIIIIIIN ! Voilà qu'elle se remettait à arroser la fenêtre. Fallait pas s'étonner qu'il y ait autant de mousse dessus après. Et ça allait lui en faire, des volants en moins.

Essuyant la morve qui lui coulait paresseusement jusqu'à la bouche avec le bas de sa robe tâchée de sang d'oiseau, un éclair lumineux dans la plaine piqua suffisamment sa curiosité pour qu'elle s’essuie aussi les yeux et cesse de se focaliser sur ses malheurs. Un morceau de métal reflétait par intermittence les rayons du soleil. Qu'est ce que ça pouvait bien être ? Une casserole montée ? Son pauvre petit coeur meurtri eu un sursaut quand elle comprit ce dont il s'agissait. Le surfeur d'argent ! Un chevalier ! C'était à son tour de piailler tiens !

_Hé ! V'nez voiiiiiiiir ! Va donc 'n'est v'nu nous sauver ! J'y on vu un seigneur encasserollé passer sous nos f'nêtres ! Y r'flètait l'soleil mon con ! Si ça c'pas du signe !

Agitant les bras à la fenêtre en espérant que ledit seigneur encasserollé ou un de ses acolytes la remarque, Tatave se mit à brailler pour attirer leur attention. Si il y en avait assez, de ces chevaliers, elle avait peut-être une chance de se faire embarquer. Autant mettre toutes les chances de son côté.
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