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 ♠ Ren Corporation.

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Place dans l'échiquier (click ?)

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MessageSujet: ♠ Ren Corporation.   ♠ Ren Corporation. EmptyMer 28 Sep - 17:52

    I'm nothing else than an aphrodisiac poison in your fuckin' life.

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

    © Takenaka Creation.
    Unknown.

    Nom : Kimyona.
    Prénom(s) : Ren.
    Sexe : Feminin.
    Rang : « xxx.
    Code:
    [color=#660033]«[/color] [i]xxx[/i].
    Orientation sexuelle : Bisexuelle.
    Âge : Vingt ans.
    Origines : Nippone.

    Divinité servie : Oppse
    Élu dominant : Stramoine
    Grade : Pantin, ça me va. Quelqu'un à emmerder ~
    Don : Sweet Dreams.
    L'esprit est une boîte noire. C'est franchement simpliste. Je deviens le noir de tes murs. T'enferme. Et je fais tout ce qui me plait. Absolument tout. Physiologiquement, une histoire de neurones. Les connexions propres au rêve sont dirigés par moi et moi seule. Que tu dormes ou non n'a franchement aucune importance. J'entre, la porte est grande ouverte. Ailleurs, le temps s'arrête. Et ta réalité n'existe plus. Lorsqu'on rêve, on ne se rend pas compte que l'on rêve. Ici, c'est exactement la même chose. Tu deviens ce que je décide. Le plus beau trip de ta vie. Ou l'Enfer. Tout dépend de mon humeur, darling.

    Créer un monde à part entière : chaque brin d'herbe, la couleur du ciel, le goût de l'air, le chant des oiseaux et tout ce qui compose notre réalité. Générer une réalité virtuelle de toute pièce et la greffer au cerveau du rêveur. A partir de là, tout est possible. Elle devient en quelque sorte le maître du jeu de vos songes. Tout peut arriver, à condition qu'elle en ait les capacités physiques et intellectuelles. Il lui est possible de faire apparaître une personne réelle, d'en inventer d'autres, de faire apparaître des animaux, des sons, des sensations etc. Plus les souvenirs des personnes, lieux et autres seront nets dans l'esprit de rêveur, plus l'illusion semblera réelle. Elle se sert également de ses propres souvenirs pour essayer de reproduire une illusion la plus fidèle possible. Dans le monde qu'elle crée, les lois physiques basiques régentant notre monde n'existent pas. C'est à elle de décider si gravité il y a ou s'il est possible génétiquement qu'un mouton arc-en-ciel apparaisse d'entre les herbes. Mais bien entendu, de telles contraintes et détails rendent les choses difficiles à réaliser. Simplement oublier la sensation que le vent peut faire sur votre corps, le chant des oiseaux ou encore une altération minime de la couleur du ciel peut réduire l'artifice à néant.

    Lorsque la personne entre dans le rêve, elle ne rend absolument pas compte qu'elle rêve. En clair, exactement comme dans un rêve normal. Mais elle peut bien sûr se rentre compte de la supercherie de par plusieurs détails qui traînent de-ci de-là. Parce que oui, rien ne peut être parfait, et surtout pas lorsque le don n'est pas totalement maîtrisé. De plus, plus le temps passe, et plus d'inexactitudes apparaissent. Des sons mal rendus, des couleurs trop pâles ou au contraire, trop vives. Et si Ren pousse l'artifice trop loin, il lui sera même possible de perdre le contrôle de son propre rêve. Se retrouver enfermée, elle aussi, avec l'esprit du rêveur. Et pire encore. Son inconscient totalement libéré.

    Précisions.
    Une heure dans le rêve dure cinq minutes dans la réalité.
    Le rêveur n'a pas besoin d'être endormi pour commencer son rêve. Mais lorsque Ren s'engouffre dans ses pensée, son corps s'effondre, simplement.
    Et il va de même pour celui de Ren. Ils sont de ce fait parfaitement vulnérables, tout deux.
    Ren n'a pas à apparaître dans le rêve.
    Au réveil, elle peut choisir. Ou le rêveur se souvient de ce qu'il a rêvé, ou non. Ce qu'il aura vu, entendu etc. sera considéré comme réel par sa conscience s'il ne s'était pas rendu compte de la supercherie avant.
    Elle n'a pas besoin d'être très proche du rêveur pour débuter l'artifice. Dix mètres étant la distance maximale.
    La distance n'a pas de réelle incidence sur la complexité et la finition du rêve.
    Au réveil, elle n'est pas faible physiquement, mais atterrée mentalement.

    Arme utilisée : Une arme à feu. Rien de plus basique. Chromée, avec un lys gravé sur la canon. Six balles.

    Description Physique :
    like a polaroid ¶

      Old School. Grande. Élancée. Beauté trash des anciens temps. Lorsque les Junkies portaient encore leurs masques blancs. Elle est tellement frêle qu'on la croirait prête à se briser au moindre mouvement. Une punkette dans l’âme. A sa naissance, elle l’avait déjà dans ses gênes, cette nonchalance extatique. Elle marche dans les rues de Tokyo, et ses pas son grand, immenses. Elle porte toute la démesure du monde sur ses épaules. Et elle le porte bien. Elle dégage une fierté presque blessante, humiliante. Elle a toujours le menton haut, sait ce qu’elle vaut et ne le démordra jamais. Elle est belle, oui, c’est incontestable, même lorsque vous la voyez de dos vous ne pouvez qu’en être certain. Elle dégage tellement de choses à la fois qu’il est simplement impossible de la sonder. Elle est troublante. Elle a l’air d’avoir été dessiné au fusain, d’être une splendide photographie de magazine de hautes-coutures. A sa manière. Noir blanc et gris. Simplement. Presque jamais de couleur. C’est un polaroïd des anciens temps. Marquée. Authentique. Belle.

    wanna make you mine ¶

      Ses formes étonnement simples. Sa taille fine. Ses longues jambes tout autant, ses petits pieds adorables et sa nuque fragile. Elle n’a presque pas de forme, toute en longueur. Ses doigts sont fins et vernis, toujours. Noir. Voir prune, profond. Elle ressemble à une poupée de porcelaine fine. Délicate. Exquise. Sa pâleur enchante. Le dessin sensiblement parfait de son menton, la courbe douce-amère de ses lèvres. Et ses yeux. Gris. Subtils. Graphites. Comme deux morceaux d’ardoises délicates. Diamant noir. Profonds. Mais surtout immenses. Deux yeux crus, qui mettent à nu. Un regard d’enfant, impudique. Cherche la moindre faille et qui ne se baisse jamais. Pigmenté de nuance argentée, poudrée, miroitant. Beauté naturelle qu’elle accommode avec élégance d’épais khôl noir et de mascara volumineux. Elle aime la démesure. Ne s’en prive pas. Capte les regards. Capture. Amazone. Crée le besoin. Puis disparait.

    would you be my extasy ¶

      Blanche aspirine. Sa peau est des plus sensibles et délicate. Virginal, elle l’entretient avec soin. Pas un grain de beauté ou une imperfection. Sans doute sa mère. Elle s’en fou. Belle, oui, mais extrêmement fragile. Le soleil lui est fatal et elle le fuit de ce fait comme la peste et utilise tout ce qui lui tombe sous la main pour ce faire : ombrelles, capuches, foulards, gants, vestes, chapeaux, lunettes. Tout y passe. Elle serait prête à se transformer en warrior si elle le devrait. Et il n’est pas rare de lavoir vêtue de la panoplie quasi complète en temps de folles chaleurs. Ou alors, elle ne sort pas de sous son pond. Ses lunettes de soleil sur ses narines fines. La clope aux lèvres. A attendre la prochaine averse. Le prochain orage. L’air frais contre ses tempes lui faisant un bien fou. Le feu se déversant dans son sang également.

    your darker coffee cup ¶

      Un corbeau dans ses cheveux. Courts. Fausse apparence négligée. Toujours à courir. Toujours contre le vent. Toujours contre quelque chose. Epais. Sans reflet. Un océan d’encre noire. Profond. Contrastant avec sa peau cadavérique. L’éclat incolore de ses iris. Et puis le rouge sauvage et indécent qu’elle aime porter sur ses lèvres. Les nuances qu’elle aime apporter à son allure monochrome. Camaïeux sans couleur. Une coupure sanguine juste sous ses canines aiguisées. Ses petites dents blanches qu’elle ne dévoile presque jamais. Extrême. Ne fait jamais les choses à moitié. Amertume qui ne connait pas le lait. La voir abîme. L’esprit et le corps. Elle reste greffée sur les rétines, longtemps. Ce qu’elle dégage est dérangeant. Particulier. Elle crée sa place. Grave ses formes. Ses déboires, partout où elle va. Ferme les yeux quelques instant pour les ouvrir. Voir le monde disparaitre et réapparaitre. Inchangé.

    morphin on your dying sky ¶

      Il faut également l’entendre. Chanter. Même parler suffit. Sa voix rauque et grave. Trop pour une femme. Divinement équilibrée pourtant. Grain sec et aride. Doux et amer en même temps. Vibrant et profond. Une sirène lorsqu’elle décide d’hurler quelques vocales. Elle est ardente. Violente et dure. Met un point d’honneur à retranscrire le moins d’émotion possible lorsqu’elle parle. Sombre et sauvage. Aime sa scène. Crée ce qui n’existe pas encore. Fait fuir les couleurs conventionnelles pour en faire apparaitre de nouvelles. Hallucinations.

    chaotic decay in haven ¶

      Tenues extravagantes qu’elle portait avant même d’entrer chez CARNAGE. Gang nippon de ces tendres années de terreur. Pantalons près du corps noirs, déchirés, agrafés, percés, cloués, enchaînés, sanglés et autres excentricités dont elle a le secret. Possibilités multiples. Que ce soit un robe sans forme apparente, un débardeur en tulle, une jupe plissée, ou encore un chemisier vintage, elle portera toujours ses vêtement pour attirer l’œil. Un style particulier dans lequel elle se fond sans peine. Souvent à la limite de la décence, la cigarette en bouche, et le briquet toujours dans son petit sac en forme de cercueil. Un portable. Une paire de ciseaux. Quelques pièces. Et c’est tout. Elle apprécie les talons hauts, vertigineux. Bien qu’elle affectionne aussi les boots à lacés et autres chaussures militaires. Aime les contrastes. Un maillot quatre fois trop large pour elle, un étroit jean disloqué et des bottes beaucoup trop imposantes pour sa carrure. Sinon, robes. Basique. Portes jarretelle. Basique. Et sa bague armure. Basique. Exclusive.

    ink for your heavy light ¶

      Un lys. Le prénom qu’elle a choisi en entrant chez les yakuza. Ren. Sur son poignet droit. La seule marque entravant la pureté de sa peau. Tatoué le jour de son adhésion grâce à ses dernières économies. Moindres. Elle est allée chez le meilleur. Nouvelle identité gravée au creux du poignet.

    Description Mentale :
    always fed up ¶

      - Fait-le. C’est tout.
      - Et tu me crois capable de ce genre de chose ?
      - Montre-moi.
      - Je ne montres plus rien.
      - Qu’est-ce que tu veux ?
      - Le triple.
      - T’es tarée ?
      - Oui.
      - Où tu veux que je te trouve le triple ?
      - J’t’avouerais que j’en ai rien à foutre.
      - Et si tu l’as ?
      - J’attends déjà de l’avoir. Nous verrons après.
      - Si tu fumais pas tant.
      -Je t’assure que tu t’avances sur un terrain glissant.
      - Où on se retrouve ?
      - Où je le déciderais.
      - Et j’fais comment moi, pour savoir ?
      - T’en fait pas, je t’abandonnerais pas. J’en ai besoin aussi.
      - J’espère. Ma tête est en jeu dans cette histoire.
      - Mon chat aussi, c’est pas pour autant que j’en fais toute une histoire.
      - Drôle.
      - Merci. Toi, pas du tout.

    mushroom for your bad habits ¶

      - Vas-y.
      - Non.
      - Vas-y. Ca ne peut que te faire du bien.
      - C’est quoi encore ces putains de conneries ? J’ai aucune raison d/
      - Mais, Ren. J’te laisse pas le choix. Tu iras et c’est tout.
      - Et pourquoi ça ? Monsieur ?
      - Simplement parce que t’es dépendante. Chiante. Impulsive. Violente. Capricieuse. Egoïste. Egocentrique. Hautaine. Froide. Distante. Arrogante. Affreusement lunatique. La liste est longue. Va voir des gens qui souffrent vraiment. Tu comprendras.
      - J’en ai rien à foutre des gens qui souffrent.
      - Et grossière. Terriblement.
      - Je suis pas un enfant de cœur. Fou moi la paix.
      - Si tu continues comme ça, tu seras plus rien.
      - Et qui te dit que j’ai envie de m’en sortir ?
      - C’est ton problème. Et puis, fait c’que tu veux. Mais reste plus dans mes pattes. T’es crevante.
      - Très bien. J’irais voir ailleurs. De toute façon, j’en avais rien à foutre de ta gueule.
      -Comme ça. On est quitte.
      - …
      - Tu mens particulièrement bien, Ren.
      -Ta gueule.
      - Haha. Comme tu veux. Ton rendez-vous est à 14.30. Le rate pas. Demain.
      - Et qui te dit que j’irais ? J’ai pas que ça à faire, j’ai/
      - Tu iras, Ren. Parce que t’es désespérément seule. Parce que t’as besoin d’avoir quelqu’un à tes côtés. T’as besoin d’une raison de vivre. N’importe laquelle. Tu iras. Parce que si t’y vas pas. Tu me perdras. Sois en convaincue.
      - Va te faire foutre.

    a spasmodic liar in her bulletproof hear ¶

      - Good Morning everybody. Glad to welcome a new friend, today. If you can… just, present yourself.
      - Hi, I’m Ren…
      - Hello Ren !
      - I’m 20 years old. Japanese. I use to take drugs 29 hours ago… That’s all folks.
      - Fine, Ren… If you can, talk about you… a bit more ?
      - Umh. People say, I’m a whore, because I love myself, I get a damn about all you can imagine. They are right, but they don’t mind that. I’m terribly scared about rain. It makes me insane. I don’t wanna stop my decay, because I love it. I’m workin in free-lance, I kill people for anybody who give me money. ‘Cause I enjoy killing people. I’m certainly crazy. But in any case, It’s not a problem, for me. I take drug, smoke, drink and so on. I need cigarettes like you need oxygen. I love weapons. Firearm, more than anything. I don’t sleep because I can’t. Just an illness like an other. I grew up slower than anybody you are. I want to stop the clock, just one time. A crazy dream. And I lie. Always. Any questions ?


    Traduction ~:
    little violence in our rainbow earth ¶

      - Kimyona ? Ouais, qu’est-ce que vous lui voulez ?
      - On la recherche, pour agression, coup et blessures. Elle aurait fait éclater une bagarre dans les rues de Shibuya. Elle a cassé le bras d’une demoiselle, éclaté l’arcade sourcilière d’un mineur et se serait servi d’une arme contre un yankee traînant par là. Et vous savez que les démêlés avec la justice américaine sont loin d’être agréable. Il porte plainte.
      - Le Yankee ? Et il est gravement blessé ?
      - Là est le problème. Elle aurait fait preuve d’un sadisme certain sur le jeune homme. Se serait amusé à lui découper certains… sans toucher les points vitaux. Il va s’en sortir, mais il est vraiment atterré psychologiquement parlant.
      - Si horrible que ça ?
      - Elle n’y est pas allé de main morte. Son état était… horrible à voir.
      - Et pourquoi vous venez me voir moi pour ce genre de chose. Elle est majeure. J’ai plus sa tutelle.
      - Justement, parlons de ça. Elle était pleinement consciente de ce qu’elle faisait, en tenant compte des témoignages. Elle m’a l’air d’avoir d’énormes troubles psychologiques, si vous voulez mon avis. Ce n’est pas la première fois qu’elle est sur la liste de présumés pour le même genre d’affaire. Vous avez payez, Monsieur. Je sais. Mais je pense qu’un organisme spécialisé pour personnes violentes et autres maladie psycho/
      - Je ne pense pas que de telles décisions soient de votre ressort.
      - Mais, Monsieur, je ne pourrais pas toujours faire/
      - Faites cette fois-ci encore. Votre geste est honorable. Merci d’aider Ren. Elle traverse une très mauvaise passe vous savez et elle/
      - Mais, Mons/
      - Et elle considère votre soutient, soyez en persuadé. Merci beaucoup de votre aide et de votre compréhension.
      - Je ne… Cette fois-ci. Je/
      - Bonne soirée.

    our life is just a texas play ¶

      - Putin, Ren, ils nous ont vus !
      - Calme. C’est bon, j’te dis. Ta gueule si tu veux pas que j’te donne en pâture pour m’enfuir.
      - Tu ferais pas ça…
      - Tu paris ?
      - Salope.
      - …
      - …
      - …
      - Putin, Ren, ils ont un flingue !
      - Mais bien sûr qu’ils ont un flingue. Maintenant, écoute, si tu veux pas crever d’une balle dans la tête. Ils sont dans la cinquième, à gauche, t’as un une rue passante. Là, un fleuriste, donc par définition, des fleurs. Ici t’as un angle mort, tu vois ?
      - Ou-oui.
      -Me coupes pas. Tu vois ce camion, il passe tous les matins ramener des roses fraiches. Il est à deux cents mètres par-là, donc, dans même pas dix secondes, il est là. Il va s’arrêter, le conducteur va sortir, là il leur demandera de se bouger pour qu’il puisse ouvrir la porte. Là, tu cours. Il laisse toujours sa portière ouverte. Rentre dedans à ce moment-là. T’as trois secondes, pas une de plus. Desserre le frein à main. Là, tu boucheras la rue. Explosera la pompe anti-incendi. Ca sera fun.
      - Et pourquoi tu le fais pas toi-même ?
      - Si crever te dérange pas. Moi, ça me pose aucun problème.

    truth trap in a biscuit tin ¶

      - Parle-moi un peu de toi.
      - Pourquoi ?
      - Et pourquoi pas ?
      - Je ne suis pas potentiellement intéressante.
      - Tu es sans doute plus que ce que tu crois être.
      - J’en ai rien à foutre de ce que je suis. Je respire et mon cœur bat. C’est tout ce que je suis. Un androïde rouillé.
      - Et qu’aime-t-il, cet androïde rouillé ?
      - Le silence. Le danger. La musique. Les larmes. Le sang. La nuit.
      - Et ce n’est pas suffisant ?
      - Pour ?
      - Se considérer comme autre chose.
      - Je ne me considère pas. Il n’y a rien à considérer. Je ne t’aime pas.
      - Pourquoi as-tu besoin de te le répéter, dans ce cas ?
      - Je voulais être sûre que ma voix ne s’éclaterait pas après te l’avoir dit en face.
      - Et…
      - J’avais tords. Ce n’est pas moi qui suis morte, ce soir.

    the mermaid of your nightmare ¶

      - Ren ?
      - Mmh ?
      - Tu dors ?
      - Non, imbécile.
      - J’avais oublié, excuse-moi.
      - J’excuse pas.
      - Ren, tu me chante une chanson ?
      - Tu te fou de ma gueule, il est trois heure.
      - Allez, toi tu t’en fou, le jour et la nuit, pour toi, c’est la même chose.
      - T’as pas enlevé tes chaussures en rentrant.
      - Comme si que ça te faisait quelque chose.
      - Y’a des choses sacrés, c’est comme ça.
      - Tu m’étonne, vraiment.
      - … Dors.
      - Chante moi quelque chose.
      - Dors, j’te dis.
      - Fatigue-moi.
      - Hum. Et quoi d’autre ?
      - Chante.
      - I’d fuck you because you’re famous ♫
      - Hum.
      - I’d fuck you for fun ♫
      - …
      - I’d fuck you for your money ♪
      - I haven/
      - I’d fuck you to contrôle you ♪♫
      - …
      - I’d fuck you until I find something better ♫
      - Hh.
      - I’d fuck you so I could feel something instead of nothing at all ♪♫
      - …
      - I fuck you because you’re beautifull ♪
      - So you are/
      - I’d fuck you so I have a place to stay ♫
      - Re/
      - I’d fuck you cause I am your whore. ♪
      - …
      - I’d fuck you cause you’re a whore ♪
      - Hm.
      - I’d fuck you so you will protecte me ♫
      - …
      - I’d fuck you to make the pain, go away ♪♫

    Signes particuliers : Le lys tatoué sur son poignet.
    Maladie quelconque : Elle ne dors pas. Depuis l'âge de ses neufs ans. Il lui est impossible de s'endormir, une maladie neuronale. Un manque de calcium, une synthèse plus que complexe. Ses neurones qui ne cessent donc jamais leur activité. Eveil éternel.
    Secrets : Elle se prostitue pour vivre. De son plein gré lorsque les demandes ne sont pas assez suffisantes pour se payer la quantité astronomique de cigarettes dont elle a besoin.
    Elle aime tuer. Adore ça.
    Elle est très rarement satisfaite. Quel que soit le désir qu'elle assouvie.
    Elle est kleptomane. Tout ce qui traîne sans surveillance atterrie dans sa poche ou son sac.
    Elle se retrouve de temps en temps avec des potes, pour jouer à la roulette russe. elle n'a aucun désir de conservation.
    Au fond elle est très croyante. mais garde toutes ses pensées pour elle.
    Talents spéciaux : Elle chante comme une déesse. Vise comme une déesse. A un sang froid à toute épreuve. Mais ne s'étale jamais, ne parle jamais d'elle.
    Aimez-vous les rhododendrons ? [Réponse validée par Kamui. La bienvenue parmi nous jeune gnuf \o/]

    Votre personnage est-il victime d'amnésie ? Non.
    Citation : Se contente de ses propres proses.
    Biographie :
    x x x x x x x x x x x ¶

      - Retourne tes mains !
      - Non.
      - Tu oses me répondre ! Petite idiote ! Retourne tes mains, tout de suite ! Montre-moi tes doigts !
      - Non. Vous allez me faire mal.
      - Hahaha. Et alors, morveuse ?
      - Et j’ai pas envie que vous me fassiez mal.
      - Tu n’avais qu’à ne pas faire de bêtise. Maintenant, tu es punie !
      - C’était pas moi. J’ai rien fais. J’ai pas fait de bêtise !
      - On ne répond pas aux adultes ! On ne répond pas !
      - Je vous dis que c’était pas moi !
      - Hahaha. T’iras te plaindre à tes parents. Orpheline. Maintenant, au cachot. Au pain sec et à l’eau. Tu verras, les araignées sont une merveilleuse compagnie.


      On a l’habitude. Il fait sombre. C’est vrai. Mais c’est agréable. Il fait froid, mais on s’y fait. On respire, et la buée se condense au bout de nos lèvres fines. On frissonne, mais c’est agréable. Cinq-cent-soixante-douze jours à avoir froid. A avoir mal. A mal dormir. A mal manger. A entendre les hurlements et les cris. Mais ne pas pleurer. Ne jamais pleurer. Cinq-cent-soixante-douze jours. Attendre. Toujours quelque chose. N’importe quoi. Trop jeune pour s’évader. Pas assez pour ne pas comprendre. Pas assez pour oublier. Et le temps passe. Lentement. Cinq-cent-soixante-treize. Cinq-cent-soixante-quatorze. Cinq-cent-soixante-quinze. Six-cent. Sept-cent. Et plus encore.
      Et puis. Le dénouement.


      - Hé ! Hé !
      - Chut. S’il te plait. Pas de bruit.
      - Hé. S’il te plait.
      - Quoi ?
      - Tu reviendras me chercher. Dis, tu reviendras me chercher ?
      - Je… Je ne/
      - Promet le moi ! Promet moi que tu viendras me chercher !
      - Shino.
      - Oui.
      -Shino, prend ma main.
      - Ou-oui.
      - Tu sens comme c’est chaud ?
      - Oui.
      - Alors, serre très fort, Shino, sert. Sert, serre jusqu’à me briser les doigts. Serre et ne lâche pas, jusqu’à avoir l’empreinte indélébile de ma peau contre la tienne. Serre. Plus fort.
      - Je-je serre.
      - Tu sens, tu me sens, je suis toujours avec toi. Toujours.
      - Je… non ! Tu mens ! Tu mens ! Promet moi ! Promet moi ! S’il te plait ! Promet moi !
      - Tait-toi ! Tait-toi. Je t’en prie. S’il te plait, ne rend pas les choses plus difficiles. Shino, serre. Arrête. Ne pleure pas. Shino.
      - Non ! Tu mens tu mens tu mens ! Je veux pas rester ici, prend moi avec toi. S’il te plait, prend moi avec toi ! S’il te plait !
      - Shino. Je serais là, toujours. Toujours avec toi.
      - Non ! Reste ! Reste !
      - Au revoir, Shino.


      Cours. Fuit. Et ne t’arrête pas. Jamais.
      Jamais.

    x x x x x x x x x x x ¶

      On souffle. On tire. Recrache. Encore et encore. Une fois encore. On se consume comme se consume cette clope qu’on tient fébrilement entre nos lèvres. On attend, on tremble dans la nuit. Le vent souffle, s’engouffre entre les murs. Les lumières du pond clignotent. Adossé contre les pierres apparentes, les pieds dans les herbes folles, on souffle cette même fumée blanche. Encore et encore. Le temps passe, admirablement. Passe, se consume comme le feu ronge le petit tas de merde au bout de nos lèvres blanches. En tire, respire, recrache. Encore et encore. On attend, dans le froid. On attend, quelque chose. Et on ne sait quoi. Nos yeux se ferment, on atterrit dans le noir. Quelques instants. Puis on les rouvre brutalement. Parce que la nuit est oppressante.

      Il neige. C’est fantastique. Le reste de cigarette fait fondre la glace tout autour de lui. S’enfonce doucement. Se noie. Reste prisonnier lorsque le froid éteint sa flamme. A demi-brûlé, perdu.
      Corps cigarette.

    x x x x x x x x x x x ¶

      - Ouvre les yeux.
      - … Qui êtes-vous ?
      - Ouvre les yeux, ne reste pas là. Debout.
      - Vous n’avez pas répondu à ma question.
      - Toi non plus.
      - Vous n’en avez posé aucune.
      - Justement.
      -…
      - Ne reste pas là-dedans, tu vas mourir congelé.
      - En quoi ça vous dérange ?
      - Pourquoi ?
      - Oh, parce que j’avais trop chaud.
      - Ta peau est bleue.
      - J’aime bien le bleu.
      - Je trouve que cette couleur te va très mal.
      - Merci.
      - Je t’en prie.
      - Je crois que vous avez à faire. J’ai à m’entretenir avec le ciel, si ça ne vous ennuie pas.
      - Tu es là depuis combien de temps ?
      - Pas assez pour ne plus avoir à vous entendre.
      - Pas assez pour en perdre ton sens de l’humour.
      - Vous allez me foutre la paix ?
      - Oh. Non, je n’en ai pas l’intention.
      - Je vous assure que j’ai en aucun besoin d’un sauveur. Vous saurez grès de vous tirer, m’oublier. Si cela ne vous dérange pas trop. Votre voix est insupportable, on vous l’a déjà dit ?
      - Haha. Non. Mais merci.
      - Putain, qu’est-ce que vous me voulez ?
      - Moi ? Rien, juste que je passais par là. J’ai tout mon temps.
      - Allez emmerder des gens qui ont réellement besoin d’aide.
      - Mais je n’ai jamais dit que je venais pour te sauver. Tu es bien prétentieuse.
      - Qui êtes-vous ?
      - Je crois que tu as déjà posé cette question, Ren.
      - Merde, vous êtes qui ?
      - Ne soit pas si grossière.
      - Répondez.
      - Parce que tu crois avoir l’avantage ?
      - Répondez.
      - Ca n’a pas d’importance.
      - Pour moi, si.
      - C’est bête, je ne crois pas que ce soit une raison suffisante.
      - Comment me connaissez-vous ?
      - Tu poses les mauvaises questions.
      - Vous fumez ?
      - Hmh.
      - Non, parce que j’ai jeté ma dernière clope dans la neige.
      - Un cadavre, ça fume ?
      - Oh. Plus que vous ne vous l’imaginez.
      - Alors, disons que oui.

    x x x x x x x x x x x ¶

      - Bang bang. He shot me down, bang bang. I hit the ground, bang bang. That awful sound, bang bang. My baby shot me down ♪♫
      - Tu t’arrêtes jamais de chanter, hein ?
      - Il y a un truc qui te dérange ?
      - Nan nan, mais, j’me disais. Ca te dirait de chanter pour nous ? J’veux dire, dans mon groupe ?
      - Chanter pour une bande de cons, non merci, vraiment, j’préfère faire le trottoir.
      - Tu chantes vraiment bien, tu sais.
      - Comment tu fais pour trouver le temps de jouer dans un groupe, le mafieux ?
      - A propos, y’a un type qui m’a laissé ça pour toi.
      - Chauve ?
      - Ouais, avec un piercing à l’arcade.
      - Brûle.
      - Heu, t’es sûre ?
      - Brûle. Je t’assure, c’est le mieux à faire.
      - Bah, pourquoi, c’est un nouveau client à descendre, c’est ça ?
      - On a tous nos ennemis, tu sais.
      - Tu veux dire que/
      - Non, franchement, vieux, après, si tu veux te choper un cancer des poumons ou pire encore, vas-y, fait toi plaisir, mais pas dans la maison, tu seras sympa.
      - Je… Je savais pas que/
      - T’es franchement adorable, tellement naïf.
      - Mais, c’est qui ?
      - Now he's gone I don't know why. And till this day some times I cry. He didn't even say goodbye. He didn't take the time to lie ♫
      - Ah, Ren, tu vas me rendre fou.
      - Bang bang. I shot you down, bang bang. You hit the ground , bang bang. That awful sound, bang bang. I used to shoot you down ♪
      - …
      - Il est quand ton concert ?

    x x x x x x x x x x x ¶

      Non, c’est franchement assez compliqué comme ça. On respire. C’est déjà ça. Inspire, expire. Doucement. On fait le vide. Ne pense plus à rien. Mais trop longtemps tout de même, parce que le temps nous est compté. On inspire, inspire. Ca, c’est simple, une mécanique bien rodée. L’habitude sans doute. On se concentre, oublie le reste. Ce n’est pas important. Puis on rouvre les yeux. Le principe est simple en lui-même de par sa réalisation, un seul geste suffit. Il y a pourtant quelques détails, quelques petits détails qui nous donne l’impression que la chose est pour le moins insurmontable. Comme si c’était le cas. On inspire. Expire. C’est assez compliqué comme ça. On ouvre les yeux. Fixe la cible. Se braque. Bloque. On appuie sur la détente.

      Notre cœur explose.
      On n’en pleure pas.

      Les cris ont déjà envahies la rue.

      On fuit.

      Encore. Encore. Encore. Encore.
      Non, on n’en pleure pas.
      Encore. Encore. Encore. Encore.
      Non, on ne tremble pas.
      Encore. Encore. Encore. Encore.
      Non, on ne respire pas.
      Encore. Encore. Encore. Encore.
      Non, on ne vit pas.

      On fuit.


Dernière édition par Ren Kimyona le Ven 30 Sep - 21:30, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: ♠ Ren Corporation.   ♠ Ren Corporation. EmptyVen 30 Sep - 1:50

    Test RP


- Avance.
- Un peu de politesse, j’vous prie.
- Avance et ferme-la.
- C’est demandé avec tellement de délicatesse.
- Tout va bien ? Ca va, à l’aise ?
- Mh, si vous pouviez juste desserrer un peu mes liens. C’est pas que vous avez fait ça mal, au contraire. Juste que j’ai la peau sensible et que/
- Ta gueule. Poufiasse.


C’est violent. Ca fait mal. Affreusement. Mais on serre les dents. On ne répond plus. L’écho résonant dans notre tête pourrait bien finir par nous rendre fou. Et on rit, on rit. Il n’y a que cela à faire. Un rire étouffé par un râle d’amertume. Le sang, ce n’est pas désagréable. Loin de là. On ferme les yeux. Avale notre salive. Lève le menton. Même couvert de suie, son minois n’en reste pas moins adorable. Ses cheveux lui tombent dédaigneusement sur les tempes. Ses paupières grises fermées sur ses diamants endormis ne tremblent pas. Elle est calme. Elle ne dort pas, elle n’est pas réveillée. Elle est ailleurs. Loin de son corps. Pourtant jamais elle ne s’est sentie aussi lourde. Sa gorge est entravée, elle démange atrocement. Elle aimerait tousser. Faire sortir cette poussière radioactive de son corps. Se purger toute entière pour enfin y voir quelque chose. Pour que les couleurs restent les mêmes d’une seconde à l’autre, au moins. Elle se sent mal. Et elle rit. Elle se sent mal, mais elle se sent bien. Le clivage des toxicos. Non, ce n’est pas un moyen de défense, parce qu’elle en a rien à foutre que son corps pulse sur ce foutue carré de bois pourri. Ses lèvres sont délicatement entrouvertes pour laisser entrer un peu d’oxygène dans ses poumons. Juste assez pour ne pas avoir la tête qui tourne en plus de tout ça. Le nez n’est plus suffisant. Elle est au sol, un sol d’une saleté incroyable. Un sol de poussière. Un sol irrespirable. Un sol qu’elle respire tout de même. Respire pour ne pas mourir. Grotesque. Et elle rit de sa propre stupidité. Un coup de plus, peut-être le coup de trop. Elle a mal au crâne à présent. Elle ne rit plus. C’est dommage, on aurait pu croire qu’elle était heureuse, pendant une seconde. Elle essaie d’ouvrir les yeux, mais ses paupières sont affreusement lourdes. Affreusement. Elle se résigne. Sent un pied se glisser sous son ventre. Et le monde tourne. Tourne. Tourne. Elle veut rire mais elle n’y arrive pas. Elle se sent comme dans un manège et elle verrait presque la lumière au-dessus d’elle. A moins que ça ne soit en dessous. Oh, elle ne sait plus et n’en a franchement rien à foutre. Et puis le pied se décroche de ses côtes pour venir s’écraser sauvagement contre son plexus solaire. Charmant. Ses yeux s’ouvrent. Spasmodiques. Un râle. Elle tousse. Une nouvelle décharge. Nouveau coup. Mais bien sûr. Et la réalité lui apparait. Deux secondes. Ses liens lui brûlent la peau. Et puis, plus rien. Elle oublie et les couleurs se remettent à s’intervertir. A s’éclaircir. A changer de nuance. De tonalité. De saturation. Le bleu azure devenir orange flashy. Le rouge pourpre se transformer en un vert des plus chatoyants. Le blanc se métamorphoser en rouge pop. Le gris rosir comme un ciel matinal et le noir virer à un bleu électrique, désagréable. Ca allait mieux. Elle respirait enfin. Les choses étaient familières ainsi. La douleur disparaissait. Les lignes droites devenaient courbes. Ouais, tout était parfait. Elle tousse. Dieu merci. Elle tousse et fait tinter ses chaînes et ce son devient le plus beau du monde. Elle se retourne, ou tourne à peine la tête, elle n’en sait rien, essaie de regarder partout autour d’elle, ou juste à droite, allez savoir. Elle voit. Et elle oublie. C’est inutile. Elle respire. Et puis on l’étouffe. Prévisible. Elle s’en fout, elle est la reine du monde.

Ouais, après, on ira me dire qu’il serait bon de consulter. Mais, j’vous jure, j’y suis déjà allé, chez le psy. Sa tête m’a value à peine dix milles yens. Dix milles yens ! Vous savez ce que je peux faire avec dix milles yens ? Payer les clopes de Wil, les miennes, sa dope, et m’acheter un croissant ! Et j’vous jure que je déteste ça, les croissants. Il a fallu faire autrement. Wil est con. Tout le monde le sait. On a décidé de freiner un peu sur la nicotine, mais on a fini par balancer la lampe préféré de Shin par la fenêtre. Et vous pouvez pas savoir à quel point Shin est un fervent fanatique du mobilier suédois. C’est qu’il l’aimait cette putain de lampe, cet infidèle. Et sa mère qui chialait parce qu’il avait retiré le tapis de bambou familiale pour de la laine de buffle synthétique d’un marron plus que douteux. Nous, on se foutait de sa gueule. Et sa mère pleurait. Elle pleurait pour tout et n’importe quoi. Elle pleurait parce que Shin n’enlevait pas ses chaussures lorsqu’il entrait chez elle. Elle pleurait parce que Shin portait des habits déchirés au lieu des beaux vêtements qu’elle faisait livrer chez lui de chez un grand couturier nippon. Elle pleurait parce que Shin avait brûlé son kimono de cérémonie. Elle pleurait parce que Shin avait brûlé son kimono de cérémonie pour allumer la fausse cheminée qu’il venait de se faire livrer de Suède. Elle pleurait parce que Shin ne baissait plus la tête pour la saluer. Elle pleurait parce que Shin avait osé poser une rose rouge sur le cercueil de sa cousine. Elle pleurait parce que Shin avait oublié sa date d’anniversaire. Elle pleurait parce que Shin n’allait plus lui rendre visite le dimanche pour goûter à ses délicieuses pâtisseries. Elle pleurait parce que Shin ne voulait pas se marier. Elle pleurait parce que Sin avait tué son père. Elle pleurait pour tout et n’importe quoi. Elle pleurait et il la regarder pleurer. Et lorsqu’elle lui demandait de me foutre à la porte, de me faire sortir de sa vie, il lui prenait la main et l’emmenait doucement dans le taxi qui l’attendait devant l’immeuble. Il la regardait partir et il pleurait à son tour.
Et puis on rentrait. Wil préparait des râmens pour trois. Des pâtes et de l’eau vaguement assaisonné. Parce que le meuble suédois, ça coûte cher.
Parce que vivre avec moi coûtait cher.
Parce que vivre coûte cher.


Se réveiller est compliqué. Mais on se réveille tout même. L’air rentre brutalement dans nos poumons. La toxicité du monde revient à la charge. Et on se souvient que ce monde est réellement pourri. Vivre dans l’illusion une fraction de seconde n’est sans doute pas préférable, finalement. Alors, peut-être que ne pas dormir est la solution.

Allez pas croire que c’est un choix. On se réconforte comme on peut.


« Dites, comment c’est, le rêve ?
C’est grand. C’est tellement grand qu’on pourrait s’y perdre.
Grand comment ?
Grand.
Grand ?
Grand.
Oh, je vois.
Tu vois rien du tout, en fait ?
Non, absolument rien.
Alors la prochaine fois, ne pose pas de question. »


Par contre. Le sang, c’est vert. Ouais, ça on en est sûr. C’est vert, et d’ailleurs, un vert franchement immonde. Et il coule d’entre nos lèvres, si c’est pas magnifique. Du sang vert sur contre nos lèvres rouges irréelles. Comment on voit ça ? Tu l’as pas vu, le miroir, juste devant ses yeux ? Elle souffle difficilement. Il fait atrocement froid. Mais c’est agréable. Elle frisonne mais le corps sur elle lui donne un peu de chaleur. Oh, ça va, franchement. Le monde est coloré. Ca change. C’est sympa. Très franchement, que demander de plus ?
Un appart avec eau chaude.
Plus de dix mille yens pour la tête d’un psy.
Shin en costume cravate.
Une clope.
Un feu de joie à la place du cœur.
Des lunettes de soleil immenses.
Un caddie remplis de kit pour râmens bas prix.
Et Wil qui fait chauffer les râmens sur son réchaud portatif.
Une glace italienne.
Faire le tour du monde avec Wil et Shin.
Faire tomber Shin dans la Tamise.
Baiser dans un hôtel place de Clichy.
Oublier le temps qui passe.
S’acheter un flingue d’une grande marque américaine.
Et faire peur à Wil avec.
Chanter pour Wil.
Chanter avec Wil.
Chanter contre Wil.
Et battre Wil.
Crier sur une falaise jusqu’à en perdre la voix.
Fermer les yeux et s’endormir.
S’endormir.
Merde. Rêver !

Oh. Le ciel est bleu. J’avais jamais remarqué…


- Réveille-toi.
- Pas la peine.
- Met ça.
- Non. Non merci.
- Met ça, j’te dis. T’as pas le choix.
- Non.
- Continue comme ça et tu vas voir, sale pute.
- Faites-moi voir. J’mettrais pas vos merdes.


Racaille.
Poison.

Oh, on préfèrerait un infarctus, vous voyez. Ou le bon vieux AVC. Il déçoit jamais celui-là. Mais bon, on a ce qu’on peut. Et à vrai dire, pas grand-chose pour le coup. C’est pas comme si que je l’avais pas cherché, mais il s’y prend tellement mal. Et pour tout ce qu’il essaie de faire, vous voyez ? Il frappe comme une fillette. Baise comme une fillette. Torture comme une fillette. Se soulage comme une fillette. Se venge comme une fillette. J’pourrais m’en occuper si vous voulez, mais j’en ai pas l’envie. Vraiment pas. J’ai envie de crever, là, maintenant. Mais, le problème, c’est qu’il sait pas s’y prendre. Et j’ai même pas la force d’appuyer sur une détente ou de me taillader les veines. Non, faudrait couper trop profond, et puis ce serait long, douloureux et inutile. Ca marche pas, se couper les veines. Ca marche pas, c’est moche et ça fait mal. Non, très franchement. On peut se pendre aussi. Ca c’est cool, c’est classe. Mais faut la corde, faut la chaise. Fait être seule pour faire ça dans les règles de l’art. Et là, j’ai rien de tout ça. Non, c’est franchement dommage. On aurait pris la photo de mon ombre contre le mur, qui se balance au bout d’une corde. Pas celle de mon corps, parce qu’il serait en trop mauvaise état. Seulement l’ombre, une jolie ombre bien propre contre le mur d’un appartement pourri des quartiers malfamés de Yurakucho. Et puis, on écrirait dans le journal de jolis mots. On chanterait de jolis chans funéraires et on graverait une jolie tombe. Mais bon, on fait ce qu’on peut. En compagnie d’une fillette, pas de corde, donc, pas de pendaison. Il a même pas de flingue, c’est pour vous dire. Tant pis. Faudra se démerder avec les moyens du bord. Eh ! C’est quand que tu m’emmènes voir les étoiles ?

Un coup. Un autre. Ca saigne. C’est rouge. Elle grade les yeux grands ouverts. Respire. Se relève lorsqu’il la balance à terre. Il pousse des hurlements de grand psychotique. Elle ne rit plus. L’air lui est désagréable dans sa poitrine. Elle encaisse, et son visage est lisse. Sans la moindre expression. Elle se baisse pour esquiver un coup grossier du droit. Mais se prend son genou noueux dans les côtes. Son souffle se coupe. Elle a mal ? Ouais. C’est pas si grave. Et puis, lui sur elle, encore. Il est lourd. Affreusement. Maigre mais tellement lourd. C’est la peau de son cou à laquelle il s’attaque. Il l’arracherait presque. Ou l’arrache carrément, qui sait ? Enfin, ça saigne, encore. Il doit aimer le sang. Et puis, elle fatigue, elle se laisse faire. Encore. Comme si que ça pouvait changer quelque chose…


« Et après, il y a quoi ?
Après ? Après quoi ?
Bah, après tout ça. Après la vie.
La mort ?
Ouais, la mort. C’est ça.
Qu’est-ce que tu veux que j’en sache ?
Je sais pas, je demande, c’est tout.
Soit patiente, t’auras bien la réponse un jour. »


Un jour. Oh. Je savais qu’un jour serait aujourd’hui. Une intuition. La même que j’ai tous les matins. Et que je perds en voyant Wil ronfler sur le canapé. Shin avec sa basse, dans un coin de la pièce nous servant de salon. Du café pas si noir que ça, dans une tasse en vieille porcelaine ébréchée, sur sa table design laquée noire. Une table à 51525 yens facile. Cinq psy et quelques, mais ça me fait pas mal au cœur. Je tuerais autant de psy que j’pourrais juste pour le voir courir dans tous les sens quand après sept mois d’attente, sa nouvelle vaisselle équitable arrive enfin livrée par le facteur, à moitié brisée dans ses poches de plastique transparent. Je tuerais autant de psy que j’pourrais juste pour voir Shin hurler sur Wil lorsqu’il a malencontreusement fait tomber un peu de son bouillon sur son nouveau tapis en synthèse de buffle. J’tuerais autant qu’il faudra pour entendre le son de leur voix de nouveau. Mais voilà. J’ai dû trop tuer. Ou pas assez. Ou tuer les mauvaises personnes pour les mauvaises personnes, qu’en sais-je… Qu’en sais-je… ?

- Hé, le con ?
- Ta gueule, salope.
- Non, j’voulais te dire, jette moi par la fenêtre. Je t’assure. Ca te soulagera. Et comme ça, t’aura pas d’emmerde.


Ouais, comme ça, on aura plus d’emmerde.
Qu’on en finisse.


    [ The phoenix says
    Burn for me
    The devil says
    Lie for me
    The serpent says
    Beg for me
    The siren says
    Die for me
    ]
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Belzeneff
Le Créateur ✜ Nyolo !

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MessageSujet: Re: ♠ Ren Corporation.   ♠ Ren Corporation. EmptySam 1 Oct - 22:00

    DREAMS ARE MY REALITY ♫

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    J'en ai Ren à faire de toi NYOLOHOHOHO.
    Alors, comment ça Boom ? Nyolo est drôle.
    Ren, c'est pas très original comme prénom. Belzeneff c'est mieux, y'a plein de lettres et pleins de e partout ! Et puis des f nyolo ! Pourquoi Ren, t'es une fleur de lotus ? T'es un rouleau de papier nyolo ?
    Encore une japoniaise nyolo. Tu te crois dans Nana ?
    T'es blasée de la vie nyolo ? Belzneff il va te faire prendre goût à la vie nyolo. Tu connais les gnufs ? Les gnufs sont tes amis !
    Et sinon, c'est pas trop dur de jamais dormir ? T'as pas tout le temps mal à la tête ? Tu perds combien de neurones à la seconde nyolo ? Et tu dois avoir des cernes nyolo. Tu dois faire le bonheur des cosmétiques !
    On joue à la roulette russe ensemble ? Nous ne sommes pas russes, mais on aime bien les ptites billes et le rouge et le noir. Je mise sur le 31. FAITES VOS JEUX NYOLO !


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MessageSujet: Re: ♠ Ren Corporation.   ♠ Ren Corporation. EmptySam 1 Oct - 23:19

    DREAMS ARE MY REALITY ♫

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    J'en ai Ren à faire de toi NYOLOHOHOHO.
    Alors, comment ça Boom ? Nyolo est drôle. Et si c’était ta cervelle qui faisait Boom ? Ren est drôle aussi.
    Ren, c'est pas très original comme prénom. Belzeneff c'est mieux, y'a plein de lettres et pleins de e partout ! Et puis des f nyolo ! Pourquoi Ren, t'es une fleur de lotus ? T'es un rouleau de papier nyolo ? Et toi, t'es quoi ? Un ersatz de Belzébuth ? Attend, répète. T’as pas trouvé plus inesthétique que ça ? Non, franchement, va te trouver de l’herbe à chat. Parce que, pour pas te mentir, Belzeneff, juste prononcer ton nom, tu vois, ça me donne la gerbe.
    Encore une japoniaise nyolo. Tu te crois dans Nana ? Et toi, tu t’crois en plein interrogatoire ? Ta maman t’as pas appris que c’était pas bien de parler aux inconnus, surtout s’ils ont un flingue chargé sur eux ? Parce que j't'assure, les Jap, c'est les pires de tous. Ils peuvent te buter simplement parce que tu t'es mouché devant eux. Alors fait gaffe à tes marionnettes, Nyolo ! *joue avec son Zippo*
    T'es blasée de la vie nyolo ? Belzneff il va te faire prendre goût à la vie nyolo. Tu connais les gnufs ? Les gnufs sont tes amis ! Toi tu dois sacrément te faire chier pour venir m'emmerder comme ça. Tu connais les Yakuza ? Non ? Ben, les Yakuza sont pas tes amis. Et moi non plus.
    Et sinon, c'est pas trop dur de jamais dormir ? T'as pas tout le temps mal à la tête ? Tu perds combien de neurones à la seconde nyolo ? Et tu dois avoir des cernes nyolo. Tu dois faire le bonheur des cosmétiques ! Comment tu veux que j'n'ai pas mal à la tête avec tous ces NYOLO que tu vomis partout ? Tu sais ce que je fais moi quand toi tu dors, Monsieur le marionnettiste ? Et puis, j'te donnerais pas mon secret pour être aussi resplendissante. Tu pourras me torturer avec tout les Nyolo et tous les Gnufs du monde, j'te jure que je s'rais pire qu'une tombe. Compte pas sur moi, même si t'en aurait bien besoin. Mais Ren t'aime quand même. Ren elle aime bien les chieurs.
    On joue à la roulette russe ensemble ? Nous ne sommes pas russes, mais on aime bien les ptites billes et le rouge et le noir. Je mise sur le 31. FAITES VOS JEUX NYOLO ! Eh dis-moi, tu crois que tes marionnettes feront un bon combustible pour la fire-party qu’on organise mardi ? Non ? Parce que quitte à avoir une chance sur six que tu crèves, je préfère mille fois te brûler. Au moins, tu serviras à quelque chose.
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Oppse
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MessageSujet: Re: ♠ Ren Corporation.   ♠ Ren Corporation. EmptyMar 4 Oct - 14:53

Salut Ren !

Bienvenue sur le forum et merci de ton inscription.
Désolée pour le temps de validation mais Maman Oppse n'est plus en vacances et a un peu du mal à se remettre dans le bain. Argh, imagine la déesse avec des cernes de panda sous les yeux.

Comme Astaroth te l'a dit en MP, ta fiche est impeccable. J'aime beaucoup ta mise en page. C'est vraiment agréable à lire et à regarder. Le style est un peu décousu mais personnellement j'accroche. On découvre le personnage et son univers macabre petit à petit et j'ai hâte de continuer à te lire ❤
En plus tu as du IAMX dans ton test Rp et ça... ça c'est vachement bien quand même !

Te voilà donc validée !

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Je te place sous la garde notre cher(ère?) Stramoine ! Félicitations, tu es sa première pion ! Comme malheureusement il/elle n'est pas toujours connecté(e) tu peux lui envoyer un MP auquel il/elle se fera un plaisir de répondre. Autrement, je te suggère de contacter son (très futur) Bras Droit Kurk si tu souhaites avoir un contact avec la hiérarchie.
Amuse-toi bien et bon RP !
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