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 Liam

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MessageSujet: Liam    Liam          EmptySam 20 Aoû - 18:19

    Fiche de
    Liam

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    ?

    Nom : Un nom ? Mais pourquoi donc ? J’en avais bien un autrefois, mais ce n’était pas un cadeau du destin, alors à quoi bon s’obstiner à en posséder un.
    Prénom(s) : Liam
    Sexe : Masculin, à votre avis, est-ce que j’ai l’air de ressembler à une jeune fille en fleur ? Si oui, je vous conseille d’aller immédiatement consulter votre opticien.
    Rang :
    Orientation sexuelle : Hétérosexuel
    Âge : 23 ans
    Origines :Britanniques, enfin, anglaises pour être plus précieux, au cas où certains souhaiteraient entrer dans des détails et des débats absolument inutiles à propos des peuples du Royaume-Uni, dont la plupart des gens, exceptés trois paysans frustrés indépendantistes, se fichent royalement, soi-dit en passant.

    Divinité servie : Layca
    Élu dominant : Maena
    Grade : Pion
    Don : Un don ? Je ne pensais pas jusqu’alors qu’on m’eût doté de quoique ce soit à ma naissance, mais maintenant que vous soulevez cette interrogation…Laissez-moi réfléchir. A la vérité, j’ai toujours été d’une agilité étonnante, prêt à bondir à des hauteurs vertigineuses et à courir sur les toits. J’apprécie la nuit, le calme et la solitude, l’obscurité ne me pose aucun problème, pas plus que me délecter de lait ou de poisson. En vérité, si mon naturel totalement agnostique et borné ne m’en empêchait, j’aurais tendance à croire que j’ai hérité de quelques capacités félines, notamment la souplesse et l’art de me faufiler dans des endroits incongrus. Serais-je à demi chat ? Rassurez-vous, malgré ces aptitudes singulières, je ne pousse pas de miaulements rauques, je ne possède pas de moustaches ultra-sensibles ni de poils cauchemardesques pour les allergiques, et n’ai pas besoin d’une litière pour me soulager.
    Je suis, après tout, un être humain, bien que cela ne m’enchante guère. Je vous autorise à me qualifier d’homme-chat, si le cœur vous en dit, après tout, votre avis ne m’intéresse pas, et il ne m’intéressera de toute manière jamais.
    Ce qualificatif, cependant, à ses défauts : je passe parfois plusieurs nuits sans sommeil, et il advient que je m’endorme ou me prélasse en pleine journée, au mauvais moment. J’ai également une peur phobique des chiens, ainsi que de l’eau. De ce fait, inutile de préciser que je ne sais pas nager et que la pluie m’exaspère. ( Je sais ce que vous pensez : en ce qui concerne la pluie, je ne suis probablement pas né dans le pays propice au temps le plus resplendissant, mais que voulez-vous, on ne choisit pas d’exister, et il arrive parfois qu’il fasse beau en Angleterre – oui, plus de quatre jours par an, pour être précis-)
    Revenons-en à nos moutons – ou à nos chats, cela importe peu-, je suis donc doté d’une vision nocturne et d’une agilité féline, que je ne maîtrise pas totalement pour l’instant, soyons francs. J'ai aussi la capacité, grâce à ma légendaire souplesse, de me glisser sous les portes et dans les endroits les plus étroits et étriqués qu'il puisse exister dans ce monde, de la même manière qu'un adorable chaton. Comment ça vous ne me trouvez pas adorable ?

    Arme(s) utilisée(s) : Cette révélation va vous paraître totalement hallucinante, mais je n’aime pas vraiment les armes, et je n’ai encore tué personne, non que l’envie me manque, mais je me ravise à chaque fois. Oh bien entendu, ça ne m’empêche pas d’en posséder, car seul l’Être Suprême sait ce qui peut advenir de nos misérables vies ! Ainsi, j’emmène parfois sur mon dos un arc et quelques flèches dans un superbe carquois en argent orné d’une inscription en gaélique que je ne peux déchiffrer. Je l’ai « emprunté » à un de ces vieux châteaux en ruines dont regorge mon pays natal. Il me faisait de là peine, là, tout seul, ce bel objet, à croupir dans la poussière ! Alors je l’ai vol…arraché à son triste sort, voulais-je dire. Et le premier à m’appeler Robin des bois sera la prochaine victime de mon sale caractère !
    Comme ce n’est pas une arme très fonctionnelle, admettons-le, j’ai aussi quelquefois entre mes mains un simple pistolet, dont je ne me suis pas servi jusqu’alors. Enfin, méfiez-vous, car, en tant que fumeur, j’ai toujours au fond de mes poches un briquet et des cigarettes, qui peuvent s’avérer être de redoutables armes. Vous ne me croyez-pas ? Eh bien testez-donc les brûlures de cigarette quand vous aurez un peu de temps libre et l’esprit embrouillé par des pensées masochistes.


    Description Physique : Alors comme ça, vous voulez savoir à quoi je ressemble...Au risque de décevoir les demoiselles en quête d’un super-héros en justaucorps moulant et au torse magnifique, je dois admettre que je suis absolument squelettique et que ma corpulence n’offre ni muscles ni graisse. J’ai une taille plutôt convenable, la taille moyenne d’un homme européen, ce qui renforce l’aspect filiforme et longiligne de ma silhouette. Certains m’appellent parfois Skeleton Jack, sobriquet assez ridicule que les gens affectionnent particulièrement.
    Outre l’aspect morphologique de mon corps, je dois également ce surnom à ma blancheur diaphane. Mon teint est aussi clair que du lait, et est facilement sujet aux brûlures et autres coups de soleil divers.
    Ceci contraste avec mes cheveux épais et ébouriffés d’une couleur d’ébène qui n’offrent pas un maigre reflet lumineux. Ils rappellent des plumes de corbeau, ce qui, sans être des plus flatteurs, à le mérite d’être particulier, original.
    Si l’on s’intéresse de plus près à mon visage, on dénote que celui-ci est ovale et que mes joues sont parfois légèrement boursoufflées. Évidemment, ce détail ravit tous ceux qui m’imaginent tel un ivrogne, un sale pochtron d’anglais qui a passé toute sa vie au pub en dépit de tout le reste, mais qu’importe, laissons jaser les imbéciles entre eux.
    Quant à mon nez, loin d’avoir la perfection de celui de Cléopâtre, n’a pourtant rien de distinctif, c’est un nez droit comme on peut en voir fleurir sur le visage de centaines de personnes.
    Mes yeux sont en amande, souvent cernés par le manque de sommeil, et ont un coloris déstabilisant. En effet, ils sont d’un bleu de glace qui me procure un regard peu aimable qui en a déjà fait fuir plus d’un.
    Mes lèvres, quant à elles, sont fines et rosées. Elles présentent sur la gauche une cicatrice dont j’expliquerais le motif, la raison en temps venu. Il m’arrive de trouver cet aspect de ma physionomie quelque peu efféminé, mais je ‘n’y puis rien changer, hélas.
    Si l’on s’intéresse à mes vêtements – sujets de ménagères de moins de cinquante ans et d’adolescentes pré-pubères selon moi- il n’y a pas grand-chose à en retirer. Je préfère les pantalons et les t-shirt près du corps, et ne porte que des tons sombres tels que du gris, du noir, ou encore du rouge. Dans ma penderie on ne trouve qu’un vêtement dont je ne me sépare jamais : un long manteau noir et rouge totalement crasseux que j’ai dérobé dans un des surplus de l’armée pendant ma jeunesse rebelle. Autour de mon cou, on voit également toujours briller un pendentif bleuté soutenus par des cordes entremêlées, dont je ne vous dévoilerais pas l’origine, car elle n’appartient qu’à mon passé et à mes quelques souvenirs.

    Description Mentale : Mon caractère est…comment exprimer cela en bonne et due forme… Ce que le commun des mortels nommerait un sale caractère, pour rester poli. Je ne suis pas aimable, je ne suis pas agréable, je coupe sans arrêt la parole, et je ne m’excuse jamais. Je pourrais passer des journées à ne pas décrocher un mot, si la société ne s’y opposait pas, tant je suis distant.
    Je ne salue jamais les passants dans la rue, tout simplement parce qu’ils m’insupportent et me jugent sans me connaître, vertu de l’être humain qui me répugne au plus haut point. En vérité, il semblerait que je n’aime personne, et qu’on me le rend bien. Pourquoi me forcer à être gentil et compatissant alors que je ne suis qu’un égoïste et un imbuvable personnage ? La preuve : je suis certain que je vous exaspère déjà avec mes centaines de milliers de commentaires arrogants dissimulés ça et là. S’il y a une chose qui me dégoute plus encore que l’eau et les chiens, c’est bien l’hypocrisie. Je ne suis pas le genre de garçon à me forcer à sourire, à être poli, ni même le genre à respecter les règles.

    Je veux être libre, complètement libre, car je suis assoiffé d’indépendance, et cette soif ne se tarit jamais. J’ai l’air hautain et sûr de moi, mais ce n’est qu’une facette, avouons-le clairement. En vérité, je n’ai aucune certitude et mes émotions me guident trop souvent vers des chemins difficiles et douloureux. Je me suis fixé le devoir de protéger ceux qui le méritent, ceux auxquels je suis attaché, parce que, dans le fond, je ne suis pas tant un mauvais bougre. Si au premier abord je suis un affreux bonhomme, cela ne m’empêche pas d’être fidèle tant en amitié qu’en amour, et d’avoir la notion étrange du sacrifice. Même si je ne fais pas totalement confiance en la nature humaine, j’estime que quelques uns, que je choisis personnellement selon leurs vertus, méritent d’être soutenus, supportés, aidés.

    Je hais les lois, les règles et tout ce qui s’apparente de près ou de loin à un protocole, néanmoins, ma nature entêtée, ainsi que mon caractère légèrement tête-brûlée me permettent d’avoir un grand courage à revendre. Mon impatience et ma témérité me valent parfois des ennuis, mais je préfère mille fois ma témérité à la couardise de certains.
    Si la vie ne m’a pas toujours gâté, et que je reconnais parfois avoir pêché, je suis, une fois que l’on prend le temps de me connaître, un garçon plutôt sensible et touchant. Il faut prendre le temps de percer ma carapace de sale môme trop souvent malmené qui a trop souvent été frappé par les coups du destin.
    Dans le monde, quel qu’il soit, je me sens perdu et étouffé, un peu comme un poète incompris : je ne comprends pas les gens, ils ne me comprennent pas non plus, et nos rapports se résument à des échanges désagréables, principalement par ma faute.
    Effectivement, je suis toujours caustique, sarcastique, insolent, et fier. Ma fierté est mal placée et est un véritable fardeau, mais elle ne m’empêchera pas de tendre la main vers mon prochain si cela me tente. Ma confiance, en somme, il faut la mériter, et elle n’est pas facile d’accès.
    Je peux vous sembler atteint d’un trouble de la personnalité, un syndrome qui porterait un nom suédois ou néerlandais imprononçable et qui ferait de moi ce que je suis, mais qu’importe : ne retenez de moi que le meilleur, si infime soit-il, si vous le méritez, je vous le donnerais.
    Peut-être ai-je des raisons d’être comme je suis, outre mon tempérament colérique et susceptible. Peut-être ne suis-je qu’un enfant qui refuse de grandir pour échapper à un monde qui ne lui plaît pas, qui recherche simplement la poésie des jours heureux et, comme tout le monde, cette drôle de chose que l’on ne peut frôler que du bout des doigts, cette si petite et si grande chose à la fois que l’on nomme bonheur. Moi, au détour d’un chemin, je le rencontre parfois dans ma capacité au pardon. Malgré les apparences, je ne suis pas un être assoiffé de vengeance et si la colère peut me faire songer à la cruauté, je peux bien vite m’en détacher. Rien dans ce monde n’est entièrement noir ou entièrement blanc, alors j’admets n’être un héros exemplaire, mes défauts sont nombreux, de véritables vices, ne m’en jugez pas un démon pour autant, car mon âme, dans ses plus profondes abysses, en appelle à la bonté, à la révolte et à la défense d’un idéal.
    Je peux être la lumière et l’ombre à la fois, la brume et le ciel clair, Docteur Jekyll et Mr. Hyde…Comment ça, schizophrène, moi ? Non, je suis simplement un jeune homme au profil psychologique complexe !
    D’ailleurs, si j’ai l’air de tous vous détester, c’est simplement pour mieux dissimuler mon naturel qui m’a déjà valu trop de souffrances par le passé, et sachez une chose encore, mon pire ennemi est là, tout près, il me suit à chaque seconde : moi-même

    Signes particuliers : Des signes particuliers, on en décèle sur toutes les courbes de mon visage. Outre la cicatrice sur le côté gauche de mes lèvres que j’ai mentionnée précédemment, j’ai également une profonde entaille sur le nez, qui concurrence avec ma troisième blessure de guerre à l’arcade sourcilière. Si vous observiez l’avant de mes bras, que je prends le soin de cacher, vous y contempleriez d’autres cicatrices plus ou moins alléchantes, et je vous dispense de la longue liste d’hématomes qui peuplent mon corps. Je dois être d’une résistance physique exceptionnelle, et je m’étonne d’être encore en vie, quelquefois…

    Talents spéciaux :Emmerder le monde n’étant pas un talent reconnu par l’académie des talents, me voilà contraint d’en sélectionner un autre dans la liste quasi vierge de mes talents. On raconte que j’ai une grande aptitude pour l’écriture, si tant est que j’y mette de la bonne volonté. Je cours aussi à vive allure, avec une certaine grâce, mais je ne suis guère endurant. Je sais également jouer de la cornemuse, mais ce n’est pas quelque chose dont je me vante, parce que ça fait un peu champion du bal musette local pour vieilles incontinentes …
    Aimez-vous les rhododendrons ? [Réponse validée par Muimui, parce que tu le vaux bien \o/]

    Votre personnage est-il victime d'amnésie ? Malheureusement non, je prétends parfois avoir oublié totalement ma vie passée, mais c’est uniquement parce qu’elle n’est pas comme je l’aurais souhaité, et ne me plaît pas
    Citation : « Moi, mon âme est fêlée » - C. Baudelaire
    Biographie :
Vous aimez les contes de fées, les histoires mielleuses pleines de clichés dignes d’une sérié américaine de mauvaise qualité, et les happy ends ? Eh bien passez dans ce cas votre chemin, car mon histoire n’est pas de celles-ci et risque d’heurter votre sensibilité.
Tout à commencé en mars 1988, lorsqu’outre le retour du printemps, mon père apprit une déconcertante nouvelle. Alors qu’il se rendait comme chaque matin en grommelant à l’usine, on vint lui apprendre que la jolie jeune femme aux superbes boucles blondes et aux grands yeux bleus avec laquelle il avait entretenu neuf mois auparavant une liaison tumultueuse, réclamait sa présence à son chevet d’hôpital. Combien grande et choquante fut sa surprise quand il s’y rendit ! Si on lui avait annoncé qu’il avait un fils, lui, Jack, il ne l’aurait pas cru !
Ce fils, c’était moi, vous vous en doutez. Elizabeth, ma mère, décida de me baptiser Liam, sans même consulter son concubin, sans raison particulière, simplement parce qu’elle affectionnait ce prénom. Nous sommes ainsi dans ma famille : des gens sans histoire, sans attachement, peu enclin à dénicher le sens profond des choses.
Il n’est pas trop exagéré d’avouer, par conséquent, que je naquis ce jour-là , dans la si célèbre ville de Liverpool, par le simple fruit du hasard d’un amour passager, et non comme un enfant des plus désirés.
Mon père, pourtant, encore un homme bon à l’époque, décida de racheter ses fautes et d’épouser ma mère. Personne ne comprenait pourquoi, et, en grandissant, je réaliserais que c’était peut-être une des plus grandes erreurs qu’ils aient commise. J’aurais pu être le fils légèrement perturbé d’un ouvrier et d’une pianiste, qui aurait tant bien que mal, dans un milieu social modeste, réussit à s’en sortir, à sortir la tête de l’eau, à ne plus boire la tasse, à ne pas se noyer. Mais le destin décida que tout ne se déroulerait pas selon ce plan…
Cinq ans après ma venue au monde, naquit ma très chère sœur Abby, que j’affectionne plus que tout au monde, et qui elle, plus encore, aurait dû avoir le droit à une existence heureuse. Cependant, cette même année, notre père perdit son emploi, et notre lente descente aux Enfers débuta.

***
Chaque après-midi, quand nous rentrions de l’école, ma sœur et moi, nous entendions nos parents se quereller à tous les sujets. Sans cesse mon père reprochait d’avoir fait ceci ou de n’avoir pas fait cela à ma mère, dans des termes plus ou moins irrespectueux. Il l’insultait, l’accusait de l’avoir entraîné dans une pareille situation, d’être la cause de tous ses malheurs.
La plupart du temps, je me cloîtrais dans ma chambre, lors de ces disputes tempétueuses et étouffantes. Ce fut à partir de cette période que je me mis à fuir le plus régulièrement le domicile, à m’évader avec mes quelques amis pour échapper à ce sordide quotidien. A cette époque, je faisais semblant d’être heureux, mais je n’étais pas brillant dans l’art du mensonge, et peu à peu, je ne puis plus rien endurer : mes résultats scolaires, qui avaient auparavant été des plus acceptables, chutèrent subitement, je refusais de parler, de m’exprimer, et surtout, de revoir mes parents. Je passais parfois des nuits entières à errer dans les rues, à dormir sous un porche d’église ou sous un pont. J’étais devenu un sale gamin des rues, un de ses gosses paumés que traitent les assistantes sociales et les psychologues spécialisés. Pour les adultes, mes professeurs, par exemple, je ruinais ma vie, mais comment pouvaient-ils juger, comment pouvaient-ils comprendre que la situation était insoutenable ?
Un soir, pourtant, je décidai de mettre fin à cette fugue que j’avais prévue sans issue, et regagnait la maison où j’avais toujours résidé. Peut-être parce qu’au fond de moi, je sentais qu’il y avait là quelqu’un qui tenait à moi, quelqu’un à protéger : Abby.
Le premier soir de mon retour marqua un tournant des plus pessimistes. A quelques mètres de la maison, j’entendais déjà des hurlements, des cris terrifiés, et des pleurs. Je discernais des bribes de paroles telles que « traînée », « sorcière », « Fille de Satan. » … Je me mis à courir, et parvint dans le salon pantelant, haletant, pour y découvrir le plus atroce spectacle de toute mon existence. J’écarquillai les yeux, là, face à moi se tenait mon père, le regard exorbité par une folie destructrice. A ses pieds, au milieu de brisures de verre et d’une épaisse mare de sang gisait le corps tuméfié et sans vie de ma mère. Abby, non loin de là, était agenouillée, en pleurs, les mains encrassées du liquide rougeâtre qui tapissait le plancher.
Je m’interposai, le cœur plein de rage, en traitant de tous les noms celui qui avait été mon père. Dès cet instant, il ne serait plus que Jack, et personne d’autre. Il me dévisagea. Un sourire sadique tordit ses lèvres, puis, il éleva vers moi une des brisures de verre qu’il avait au préalable ramassée au sol. Il se rue sur moi, m’assenant coups de pieds et coups de poings, me gratifiant également de superbes cicatrices, tandis qu’Abby gémissait, sanglotait, impuissante face à cette horreur.
N’ayant pas d’autres domicile, et la police ne menant qu’une enquête guère fructueuse, de telles scènes se reproduire à plusieurs reprises, mais je m’arrangeais pour que les coups de Jack et sa colère pleuvent toujours sur moi, et non sur Abby, qui, par ailleurs, décida de s’installer momentanément chez son petit ami. Et puis un jour, quand je fus certain qu’elle était en sécurité, je m’enfuis de nouveau et ne revint plus jamais dans le quartier de Liverpool qui m’avait vu grandir.
La raison pour laquelle on n’arrêta pas mon assassin de père biologique reste encore floue et inexplicable, mais je suis sûr d’une chose, une seule : les enquêteurs ont refusé de croire ma version des faits parce que selon eux, mes antécédents psychologiques aux frontières de la psychiatrie et mon imagination débordantes laissaient très bien prétendre que j’avais inventé cette histoire sordide de toute pièce. Quand à ma sœur, elle ne souhaita pas s’exprimer sur le sujet, bien trop éprouvée par les évènements.
J’étais donc devenu le fils d’un ouvrier-meurtrier et d’une pianiste soumise décédée, néanmoins, je préférais de loin à cela le titre d’orphelin, puisque je considérais ne plus avoir de père.
On m’offrit ma vengeance, et dieu seul sait pourquoi, je ne la pris pas, trop honnête pour cela.

***
Ensuite, tant bien que mal, je tâchais de remonter la pente, et me décidai enfin à trouver un travail, tâche non des moindres avec mon incompétence des plus rares et mon absence de diplôme. J’enchainais les jobs épuisants et peu gratifiants, avant de me terrer dans le fin fond de m’on appartement totalement crasseux qui avait plus des allures de Bagdad ou de Beyrouth que d’une ville de Suisse allemande, pour me consacrer à l’écriture de nouvelles, romans, et poésies. (Comment ça, ça fait tapette ?)
Et un jour, je me suis retrouvé ici, sans trop savoir ni comment ni pourquoi, ni même le pourquoi du comment, et à mon humble avis, même si cela ne m’enchante guère, il est probable que je doive réapprendre à connaître les gens. Et aussi à arrêter de fumer, parce que les cancerettes, ça risque de me conduire toute suite sur le chemin sans retour ! Remarque, je me demande si je n’y ai pas déjà un pied depuis la naissance, sur cette voie étrange et effrayante…


    Test RP


Ce jour aurait pu être un après-midi d’automne comme les autres. Tout avait basculé trois ans auparavant dans ma modeste vie, et les marques du drame étaient encore tangibles, douloureuses, sans compter les séquelles physiques qu’elles avaient engendrées. C’est insupportable, tous ces gens qui, sans cesse, vous demandent quelle est cette marque là, au milieu de votre figure, par simple curiosité mal placée.

Si j’avais été une personne commune, sans doute aurais-je porté un jour de deuil en hommage à ma pauvre mère décédée dans d’atroces souffrances. Mais je n’en fis rien : je ne crois ni Dieu, ni Ciel, ni Enfer, alors, à quoi bon m’évertuer à préparer de fausses cérémonies hypocrites ? Nous avions décidé, Abby et moi, de passer ce jour ensembles, accompagnés, bien entendu, de Peter, son petit ami, qui nous avait toujours soutenus.

La première fois que j’avais aperçu Peter, j’avais eu une mauvaise impression, parce qu’il avait des cheveux parfaitement peignés, une chemise blanche impeccable, et un sourire toujours franc. Il était adorable, toujours poli, toujours serviable, l’attirail du gendre idéal. C’était sans doute ces airs de gentil garçon qui m’avaient frustré. Il était tout ce que je n’étais pas, moi, et l’enfant modèle dont rêvent tous les parents.
Puis, j’avais chassé mes aprioris, parce que ma sœur l’aimait, et qu’il le lui rendait bien malgré tout. Au fil du temps, je crois, j’avais appris à l’apprécier, à ma façon. Il n’était pas mon meilleur ami, mais nous nous respections. De plus, il connaissait mon sombre passé, et ne m’en avait jamais tenu rigueur, pas même lorsqu’en sa présence, il m’arrivait d’être en proie à de violentes crises de nerfs.

J’arrivai devant la porte de leur appartement, à la sortie du lycée, dans mon uniforme usé, les cheveux en bataille et la cravate mal nouée. Je fus immédiatement frappé par l’émotion indescriptible qu’ils affichaient tous deux à l’instant où ils m’ouvrirent la porte. Leurs sourires étaient pâles, presque contraints, ce qui, en somme, ne les empêcha guère de m’inviter à entrer.
Nous étions tous trois assis sur le lit, à nous fixer, muets d’émotion. La journée serait longue pour tout le monde, nous le savions, nous l’avions toujours su.
Tout à coup, Peter se leva vivement, et attrapa une boîte épaisse de bois, recouverte de poussière, qu’il me tendit les doigts tremblants. Je l’observai, ne sachant que faire, interloqué par cette surprise. Je contins une exclamation d’admiration mêlée d’horreur. Là, dans la boîte, se trouvait un pistolet, chargé d’une seule balle.
Peter posa nerveusement ses mains sur ses genoux, et déclara d’une voix rauque, après s’être raclé la gorge :


« On t’offre une chance de te venger Liam, une seule. Je me chargerai d’effacer les preuves si tu passes à l’acte. »


Le père de Peter était inspecteur dans la police judiciaire, je ne me doutais donc plus réellement de la provenance de l’arme, ni de la véracité des dires de ce jeune homme.
Je me levai d’un bond, claquant la porte : je n’avais à cet instant qu’une idée en tête : la vengeance, la plus cruelle des vengeances ! Comme une âme en peine, je me mis à arpenter les rues de la ville dans le plus grand des empressements , tel un fauve lâché après sa proie, tel un guépard à la chasse à l’antilope.
Je connaissais bien Jack, assez bien pour avoir conscience qu’à cette heure là, il était probablement ivre mort dans l’un des pubs à soulots dont regorgeait la région. Je connaissais justement son endroit favori, et l’attendis à la sortie, là, tapi dans l’ombre d’une ruelle voisine. Si j’avais su que c’était là un des actes les plus stupides de mon existence…
Une fois m’être assurée que le lieu s’était peu à peu vidé, qu’il était à présent désert, je me mis à talonner Jack. Sûr de moi, je finis, après quelques mètres de filature, par lâcher, d’une voix gutturale et pleine de supériorité :


« L’heure a sonné, Jack. »

Il fit volte-face et, dans la pénombre, parvint à reconnaître les traits de mon visage. Avant que je n’aie eu le temps de réagir, les sens trop altérés pour viser et tirer correctement, il se jeta sur moi et m’écrasa au sol de tout son poids. Je me mis à tousser, le souffle coupé. J’étais intimement persuadé qu’il aller m’étrangler là, m’ôter la vie comme si j’eus été un banal insecte. Je sentais déjà la pression de ses doigts contre mon cou, je les sentais se promener sadiquement le long de ma jugulaire…Il planta ses yeux dans les miens. Je m’efforçai de ne pas y laisser entrevoir la peur, je voulais le défier, une dernière fois. Il émit un rire gras, l’un de ces rires que l’on n’oublie pas. Il se pencha, et murmura, de son souffle empestant les effluves d’alcool :

« Ces yeux…Les mêmes que ta mère, Liam. »

A cet instant, je crispai les doigts sur le sol et serrai les dents. Ce fut comme si, par cette révélation, il avait attisé encore toute ma haine, éveillé ma volonté de d’offrir un sursis à ma vie.
Dans un élan désespéré, je réussis à extirper l’un de mes bras, et lui griffai le visage, tandis qu’il vomissait à mon égard de répugnantes insultes. Il s’éloigna quelque peu, en s’épongeant les joues. Je saisis ce moment pour me relever, chancelant, le souffle court, et braquer l’arme sur lui

« Ne t’approche plus jamais d’Abby, plus jamais, tu entends ! C’est ta dernière chance, Jack. »

Il leva les bras et s’enfuit en titubant, me qualifiant de pauvre fou. Je m’assis un instant le long d’un trottoir pour reprendre mes esprits : j’avais depuis si longtemps souhaité la mort de cet homme, et pourtant, je l’avais une fois de plus gracié. J’enfouis l’arme dans la poche de ma veste, à l’abri de tout regard, et me permis une marche revigorante.
Dans mon errance, je parvins le long des quais, sur ce que l’on appelait autrefois les docks. Je sortis le pistolet de ma poche, et, dans un geste vif, le jetait à la mer. L’instant suivant, je contemplais mes mains, irritées et égratignées, moites et poisseuses. Elles n’étaient pas devenues des mains de criminelles, je songeai alors que leur ultime but n’était pas de détruire, mais au contraire, de créer.

Tout ceci, était une course contre ma vie et mes démons, une course contre moi-même, et je n’étais pas sûr d’être assez endurant pour terminer vainqueur, pour la gagner. Dans cette fuite en avant, mes pas me portèrent sur le seuil de la maison où nous avions grandi Abby et moi. Je sentis mon cœur se serrer : je ne m’étais pas vengé, mais quelque chose, cette nuit, devait disparaître.
Je remarquai qu’une fenêtre était restée ouverte, et, me hissant sur le toit d’ardoise abondamment décoré de mousses et de lichens, me faufilai à l’intérieur du bâtiment. Là, j’ouvris le gaz er ressortis immédiatement. Lentement, très lentement, j’allumai, à quelques mètres du palier, une cigarette. Je jetai ensuite dans l’embrasure de la fenêtre entrouverte qui m’avait permis d’entrer par effraction, mon mégot encore fumant et mon briquet.
Sur le toit de la maison voisine, avec fierté, je contemplai les ruines de notre ancien taudis ardemment consommées par des langues de flammes orangées. J’entendis au loin des sirènes de police, devinai les silhouettes des voisins terrorisés alertés par le bruit atroce de l’explosion, et ne quittai pourtant pas mon splendide observatoire, trop heureux de voir enfin une part de mes maux réduite en cendres.



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Belzeneff
Le Créateur ✜ Nyolo !

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Belzeneff

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MessageSujet: Re: Liam    Liam          EmptyJeu 25 Aoû - 18:45

    FUMER TUE !

    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Belzeneff tue aussi ! NYOLO
    Nyolo Liam, comment va l'enfant considéré comme sans parents ?
    Tu n'as pas honte d'appeler ton papa par son prénom, nyolo ?
    Et puis ta maman, tu as bien vérifié qu'elle était morte ? Tu sais nyolo, il faut que le cerveau ait arrêté de fonctionner pour déclarer la mort ! NYOLO MORT CEREBRALE !
    Cancerette cancerette... Belzeneff préfrère les sucettes ! Passe au sucre.
    Et toi, que penses-tu des naissances hors mariage ?
    Et ta petite soeur, elle a eu un traumatisme après nyolo ? Elle s'est fait interner nyolo ?


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MessageSujet: Re: Liam    Liam          EmptyVen 26 Aoû - 6:55

    FUMER TUE !

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    Belzeneff tue aussi ! NYOLO
    Nyolo Liam, comment va l'enfant considéré comme sans parents ? Eh bien...Je dirais plutôt bien. Enfin ça, c'est ce que je dirais, ouais, pas ce que je ressens, parce qu'évidemment, s'enfuir de chez soi et ne plus avoir de parents, c'est une situation compliquée qui n'arrange pas vraiment la santé mentale...
    Tu n'as pas honte d'appeler ton papa par son prénom, nyolo ? Ben quoi ? Après ce qu'il m'a fait, tu voudrais pas que je lui offre un collier de nouilles et un bouquet pour la fête des pères, quand même, si ? Et puis de toute façon, Jack n'est plus mon père depuis très longtemps. En réalité, j'aurais cents fois préféré naitre orphelin de père, ça nous aurait éviter de nombreux drames.
    Et puis ta maman, tu as bien vérifié qu'elle était morte ? Tu sais nyolo, il faut que le cerveau ait arrêté de fonctionner pour déclarer la mort ! NYOLO MORT CEREBRALE ! Tu sais, quand tu retrouves dans ton salon le corps de ta mère gisant dans son sang, il n'y a pas besoin d'être un génie, d'avoir fait médecine et d'avoir Bac+12 pour constater avec effroi qu'elle ne peut être que décédée! Et toute ma vie j'vais penser que, si je ne m'étais pas échappé, j'aurais peut-être pu la sauver, j'aurais peut-être pu faire quelque chose! En réalité, j'aurais préféré que Jack me tue moi, et pas ma mère. On ne traite pas une femme de la sorte, c'est totalement inadmissible!
    Cancerette cancerette... Belzeneff préfrère les sucettes ! Passe au sucre. Le sucre c'est bon aussi, mais ça raccourcira pas ma vie, et pour ce que j'en ai à faire de ma vie, autant mourir le plus tôt possible! A la réflexion, je ne vis pas, je survis. Et puis ça ne te regarde pas d'abord, ce que j'inflige à mon corps, okay ?!
    Et toi, que penses-tu des naissances hors mariage ? C'est vraiment, vraiment, vraiment pas un bon plan ! J'veux dire, c'est sain pour personne, et même en essayant de rattraper les pots cassés, c'est pas une réussite : y'a qu'à voir comment ça s'est terminé dans ma famille! Attention hein, me prends pas pour un vieux sectaire qui condamne le sexe avant le mariage, c'est pas ce que je veux dire, bien au contraire ! Non, le mariage n'est pas une fin en soi, selon moi, c'est une simple formalité, mais pour fonder une famille, il faut que ce soit sur des bases solides, pas sur une histoire d'un soir trop arrosée et un préservatif oublié ! Faut vraiment pas être doué ou être dans un profond état comateux pour en arriver là... Le rôle d'un parent, c'est d'aider et d'éduquer son enfant, de le pousser à grandir pour enfin se libérer et être lui-même, pas de le frapper et lui répéter à longueur de journée qu'il est la pire chose qu'il lui soit arrivé. Ca risque de vous surprendre, mais un enfant, selon moi, doit être aimé. Même toi, même lui, même elle là-bas... Même moi.
    Et ta petite soeur, elle a eu un traumatisme après nyolo ? Elle s'est fait interner nyolo ?
NE PARLE PAS DE MA SŒUR SUR CE TON! On a suivi un traitement psychologique tous les deux, mais on n'est pas des cinglés, on ne nous a pas envoyés à l'asile ! Si on n'avait pu choisir notre destin, on en aurait pris un glorieux ! Faut croire que le jour de nos deux naissances, le magasin des destins heureux et joviaux était en rupture de stock.
Alors bien sûr, ce genre d'expérience laisse un traumatisme, et je ne m'attends pas à ce que nous soyons des enfants modèles, ni même plus tard de bons parents, mais je sais qu'Abby est forte, elle se bat chaque jour pour oublier, pour ne pas faiblir face aux douleurs du passé. En plus maintenant, elle a Peter pour veiller sur elle. D'accord, il a une tête de type à poser sur les gâteaux de communion, et il est coiffé comme un Beatles, mais je l'aime bien, ce gars. Oui oui, il m'arrive d'apprécier des gens parfois, et si tu veux tout savoir, je serai même prêt à payer de ma propre vie pour certains, comme j'aurais aimé le faire pour ma mère.
Maintenant, t'en as d'autres des questions aussi perspicaces ou je peux aller me griller une clope tranquille ?
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Layca
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MessageSujet: Re: Liam    Liam          EmptyVen 26 Aoû - 16:57

Bonsoir Liam,

Tout d'abord, je tiens à te remercier pour ton inscription. Mon petit doigt m'a signalé que tu avais été entraîné dans notre aventure par l'un de nos petits pions actuels. C'est donc avec un immense plaisir que nous t'accueillons dans notre communauté.

Venons-en à ta fiche. Pour commencer, permets-moi un commentaire général : Impeccable.
Effectivement, chaque section de la fiche est rédigé avec soin, et un style accrocheur qui donne envie d'en savoir plus. Tes descritpions physiques et mentales donnent une idée concrète de ton personnage, ce qui est plus qu'appréciable.
Par la suite, ton don. Bien qu'à priori, l'on puisse penser que tu as tenté de voler le rôle d'un chat Oppsédé dont je ne citerai pas le nom, je ne peux qu'accepter ton idée. Prends toutefois garde à ne pas abuser de tes qualités félines, et ne prends pas un vilain penchant pour te chercher une litière dans la cité.
Autrement, ton histoire, bien que sombre est complète, le déroulement en est logique et la lecture se fait de façon agréable, bien que lugubre.
Pour ce qui est du Test RP, rien à signaler, tout est en ordre.
A part potentiellement quelques petits fautes invisibles qui se cachent parfois, je n'ai qu'un mot à dire, nickel.

En somme, c'est avec un grand plaisir que je te valide !

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Puisque tu n'as pas été ambitieux à nous demander un poste élevé, je commencerai pas te placer en tant que petit pion sous les bons soins de Maena. Cependant, ne prends pas ce grade comme une offense, nous attendons simplement de te voir à l’œuvre pour estimer le potentiel rôle que tu pourras occuper prochainement.
Tu es désormais apte à poster comme bon te semble ! Amuse toi bien.
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Liam

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