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 Shiho x

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MessageSujet: Shiho x   Shiho x EmptyJeu 5 Mai - 21:13

    Fiche de mon Personnage

    Shiho x 57-64

    © Inconnu

    Nom : X
    Prénom(s) : Shiho.
    Sexe : Féminin.
    Rang :
    Orientation sexuelle : Bi-curieuse.
    Âge : Trente-neuf ans.
    Origines : Russe.


    Divinité servie : Layca
    Élu dominant : Alvara
    Grade : Nouveau Pion


    Don :

    Qu'importe le monde où l'on vit, sept pêchés ne peuvent être transgressés. Shiho incarne ces sept sin et en fait la source de ses pouvoirs sous la forme de sept transformations.


    Shiho x Paress10

    © La Paresse


    L'un des sept pêchés capitaux, la paresse. Une fois sous cette forme, Shiho possède une particularité bien pratique. En effet, elle a tout bonnement les aptitudes d'une humaine normale si ce n'est un rien au-dessus de la moyenne et en plus de cela, elle manie presque à la perfection une longue lance ce qui est fort bien pratique pour maintenant l'adversaire à distance si bien sur, elle y arrive. Ce Sin ne possède aucune autre réelle particularité. Au niveau de l'esthétique, c'est assez simple. Un uniforme complet finissant en mini-jupe et une paire de bottine en simili-cuir en font sont accoutrement. Ses pupilles virent au rouge et chevelure change complètement de ton pour virer quant à elle, au pourpre. Sans oublier les cornes qui lui pousse sur le haut de la tête qui ne sont en aucun cas une arme.





    Shiho x Avaric10

    © L'Avarice


    Lorsqu'elle passe sous cette forme, Shiho n'a comme seule arme, ses griffes acérée et ses dents pointues. Son uniforme est moulant et tout lui appartient. Elle n'envie qu'une chose, votre mort pour sa propre satisfaction. Sa longue chevelure noirâtre et ses grand yeux sombres ne font qu'attiser les convoitises. Un pouvoir spécial lui est attribué cependant. En effet, elle peut faire appel aux animaux divers en les invoquant pour lui venir en aide. Un animal à la fois pour débuter.








    Shiho x Gourma10

    © La Gourmandise


    Ici, la gourmandise est plus communément appelé, gloutonnerie. Passée sous cette forme, Shiho n'a plus qu'une seule soif, votre sang. C'est tout ce qu'elle veut de vous. Un peu de votre sang suffira amplement à la satisfaire. Ce n'est pas une fière combattante sous ce pêché mais, soyez en certain, elle fera tout pour s'emparer de ce met délicieux. Ce sang une fois ingurgité lui sert tout bonnement à déceler votre don et ses faiblesses.







    Shiho x Envie10

    © L'Envie


    Il n'y a qu'une seule manière de faire passer Shiho sous cette forme, lui faire ressentir une profonde tristesse. Une tristesse qui ne sera assouvie que lorsqu'elle sera à bout de souffle, complètement épuisée. Vêtué d'un accoutrement entièrement teint d'un noir absolu, elle possède comme seule arme, une épée démesurée à la force de frappe dévastatrice. Cette épée ne produit aucun dégat extérieur, elle éteint tout simplement les cellules vivante de l'endroit qu'elle touche. Elle passe en quelques sortes, au travers du corps.








    Shiho x Orgeui10

    © L’Orgueil


    Catastrophique, il n'y a qu'un seul mot pour décrire cette transformation. Le caractère de Shiho change du tout au tout. Sa supériorité se fait ressentir dans ses yeux, il est d'ailleurs impossible de lui faire entendre raison. Son pouvoir se base sur une seule chose, les ondes empêchant quiconque de l'approcher.







    Shiho x Luxure10

    © La Luxure



    Sous cette forme, Shiho fait pâlir toute créature et tout être humain qu'elle croise. Vous ne la verrez que très rarement combattre. Généralement, elle attire sa cible sous ses charmes avant de l'éliminer dans la plus grande discrétion sans même se salir les mains au combat. Son seul pouvoir est son puissant charme que dégage ses phéromones empêchant toute personne qui s'y laisse emprisonner, de lui faire du mal.






    Shiho x Colare10

    © La Colère


    De la force brute à l'état pur. Vêtue d'une armure noire mat en forme d'écaille et d'un masque camouflant ses yeux perçant d'un rouge vif, c'est sous cette forme que Shiho est la plus dévastatrice. Aucune arme est à sa disposition si ce n'est son corps dans son entièreté. Toutes ses compétences son amplement accrue. Vitesse,force,endurance et même intelligence. Il en faut beaucoup pour la pousser dans ces derniers retranchements mais, ca vaut la peine de ne la voir ne serait-ce qu'une seule fois.





    Faiblesse : Toute chose a ses faiblesses, pour Shiho, c'est pareil. Le pouvoir élémentaire aquatique est comme sa bête noir. En effet, de l'eau en quantité égale à un sceau d'eau suffit amplement à la demoiselle pour lui faire reprendre forme normale et ainsi lui empêcher une quelconque transformation pour les quelques heures à venir. Même avec un quelconque entrainement elle n'y parviendrait pas à y résister. ( Possibilité d'en rajouter)

    Nota-Bene : Pour débuter, Shiho ne possède que la forme de la paresse ainsi que celle de l'avarice.


    Description Physique :
    Toute chose en ce monde est basée sur l'apparence ou du moins l'esthétique que l'on lui apporte. Si l'on trouve quelque chose de moche, c'est rare qu'on l'apprécie. Si par contre on trouve une chose jolie, on peux dire sans problème qu'on l'apprécie. L'être humain est même tiré de ce principe. Vous trouverez des personnes jolies et d'autres moches mais, comme l'ont dit très souvent, chacun ses gouts et ses couleurs. C'est bien vrai à l'exception près que l'esthétique ou plutôt l'apparence chez l’être humain, joue un rôle primordial dans la société. Une personne dont sa prestance, son charme et surtout son apparence sont des plus jolis aura sans nul doute de plus grandes chances de se ré-hausser dans cette société. L'apparence physique, le reflet de l'âme. Je n'ai qu'une citation pour vous, ne jugez par un livre par son apparence. En effet, je suis loin d'être aussi accueillante et chaleureuse que mon physique le laisse paraitre mais, je ne vais pas déjà vous expliquer comment tourne mon cerveau dérangé, je vais d'abord me décrire comment un œil extérieur me voit, physiquement du moins. Mystérieuse, mon visage est constamment inexpressif. La haine et le mépris se lit sur ce dernier. Mes yeux sont de couleur bleuâtre, un bleu très sombre s'ouvrant directement sur mon âme. Par-dessous, des pommettes légèrement pâle suivi d'un sourire malicieux un rien pointilleux. Ma chevelure est mon traits physique que j'apprécie le plus. Nul besoin d'une quelconque brosse pour les rendre joli, ils sont lisses, long et soyeux à souhait ondulant légèrement vers le bout des mèches. Quelques mèches viennent même parfois encadré mon visage dans une frange des plus sublime. Mon nez est quant à lui petit et discret malgré l'odorat qu'il développe à lui seul.

    Descendons maintenant d'un étage de quelques centimètres. On arrive à ma poitrine. Je ne peux pas me vanter d'avoir une voluptueuse et volumineuse poitrine, bien au contraire. Elle est selon moi, bien suffisante, j'en suis pleinement satisfaite. D'ailleurs, elle ne pose aucun soucis, que ce soit sur les complexes ou autre. Mon ventre qui se trouve juste en-dessous la met d'ailleurs en valeur en restant d'un plat éternel, je garde ma ligne malgré tout. Mon fessier n'est pas un fantasme à lui tout seul. J'ai une paire de fesses et ça me suffit bien assez. Mes jambes sont la partie la plus élancée de mon corps avec des cuisses fermes et des mollets galbés. Des petits pieds discret et manucurés. Aucune marque de graisse ou une déformation en trop n'est présente. Je n'ai rien à enviée aux autres, j'ai tout ce qu'il faut où il faut. Outre mon jolie minois, je possède de bras longs et fin ne montrant aucune marque de musculature malgré la puissance qui s'en dégage. Ils n'égalent pas ceux d'un homme au niveau de la puissance mais, me permettent tout de même de faire de grandes choses. Niveau physique, je n'ai rien à envier à qui que ce soit. Que ce soit pour ma poitrine, mon fessier ou même mes cuisses, je possède tout ce qu'il faut où il faut. je ne suis pas la femme plus communément appelée "parfaite" mais, je n'en suis pas loin. Au niveau vestimentaire, je porte un peu de tout, de la mini-jupe à la robe Gucci.


    Description Mentale :
    Un esprit dément et torturé. Une psychologie sans pareille. Aucune once de regret. Une psychopathe inégalable. Un machiavélisme digne du plus impure des humains. La vie ne m'a pas fait de cadeau et j'en ai des séquelles énorme. Tout d'abord, je ne suis pas votre amie et je ne le serais jamais. Je ne suis pas manipulable ou du moins je ne le suis plus. J'ai un accent russe parfois très prononcé. Très souvent prise par quelques grammes de coke, il m'arrive de divaguer complètement et d'être à l'ouest. Plus sexy que tu ne le seras jamais, je n'ai que très peu de connaissances. Je peux les compter sur une seule main. Les amis font la force. Une phrase pour les faibles. Je me débrouille très bien sans, que vous avec une véritable garnison. Je retourne vos propres atouts contre vous. Je vous rend mentalement plus bas que terre. A un tel point que vous voudriez mettre fin à vos jours vous même. Inutile de salir les mains d'autrui, les vôtres sont déjà assez sale. J'étale rarement ma vie dans une discussion futile. Je te fais parler mais, ne parle pas. Tu te sens minable face à moi. La vie m'a apprise à me méfier de vous. Ma cruauté et mon arrogance dépasse le seuil de ma beauté. Lors d'un moment de trouble, qu'importe qui tu est et combien je te porte dans mon cœur. Le mal personnifié. Oui je sais, j'ai beaucoup de personnalité en moi, on appelle ça une personne à forte personnalité. Des comparaisons j'en ai des milliers. Il serait très difficile de vous ériger mon caractère à proprement parlé. C'est comme décrire vos goût ou vos envie, c'est très difficile. Quelle eau préférez vous par exemple ? Rare seront les personnes à ne citer qu'une marque d'embouteillage. Beaucoup en donneront plusieurs par contre. Cela vaut pour toute chose en ce monde. Et puis il est plus facile de rédiger son caractère dans une histoire cela va de soi. Cependant, comme tout esprit aussi dément soit-il, Shiho possède une grande faiblesse qui perce son âme toute entière. Elle est rapidement atteinte de déprime. Elle n'aime déjà pas beaucoup parlé mais là déprime fait d'elle une personne très vulnérable et dans ces moments, il ne faut rien lui demander, elle n'en fera rien.



    Talents spéciaux : Un maniement d'arme à feu exceptionnel et une façon d'emmerder les gens très exceptionnelle.
    Aimez-vous les rhododendrons ? Na ! [Réponse validée par Astaroth qui lui aime bien les rhododendrons.]

    Votre personnage est-il victime d'amnésie ? A oublier son passé seulement mais, son caractère en reste inchangé.
    Citation : Sois belle et consomme.


    Biographie :

    Chapitre I : Une naissance Tragique.


    Tout commença un trois janvier 1972. La grêle et la neige étaient au rendez-vous comme chaque année à cette période dans cette grande ville de Saint-petersbourd en Russie. Admiralteyskie Verfi Medical Center, là où j'ai vue le jour de mes propres pupilles. Mère semblait à bout de souffle. Ses cheveux long, blond et humide si splendide lui tombaient le long de son joli visage pour venir atteindre sa poitrine. Elle était vêtue d'une simple tenue de patiente d'un blanc éclatant. A ses côtés pour lui serrer la main dans ces moments difficiles, Père. Un grand homme en uniforme, l'uniforme même de la marine Russe. Il n'est pas chauve mais, presque. Sa coupe n'est que de quelques millimètres, un détail peu important je vous l'accorde. Dans la pièce d'un blanc éclatant munie de divers meubles chromés, il y aussi les deux infirmiers qui m'ont fait sortir du ventre de ma mère. Tous deux portent uniforme blanc bien boutonné et encourage dans leurs paroles, ma maman en la félicitant. Moi, je suis dans les bras de mère tandis que père me tient mon pied gauche fermement. L'accouchement est terminé, mère doit juste récupérer et moi être surveillée. De plus, je ne lui ai pas donner trop de mal à sortir malgré son essoufflement que l'on peut entendre de l'extérieur. Je hurle et pleur comme tout nouveau né. Un infirmier vient me récupérer et m'installe dans une espèce d'accoucheuse sur coussin. Une famille réunie, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce n'est que trois mois plus tard que tout bascula si je puis dire. Notre famille possédait une fortune incommensurable face à la plupart des habitants Russe, on pouvait largement dire que l'on était riche. D'ailleurs notre manoir et ses nombreuses pièces en était la plus grande preuve.

    Tous les trois étions installés dans la pièce principale du manoir où y était installé un gigantesque canapé en cuir véritable. Mère y était installée et moi j'étais sur ses genoux pour l'allaitement. Père quant à lui était placé juste à côté de nous et tout à fait sereinement, il regardait les idioties que la chaine russe la plus chère du moment passait. Il ne l'a regardait pas parce qu'elle l'amusait ou le divertissait non, simplement parce qu'elle coûtait très chère. Dans ce moment de pure extase familiale, on fut tout les trois surpris par la sonnerie du fixe accroché juste à côté des deux mètres de télévision, bien qu'en cet âge, je ne savais pas trop ce que voulait dire le mot surprise, je n'en étais qu'à quelques mois, ne l'oublions pas. Mère étant occupée, c'est père qui prit le téléphone. Sa tête et son air changea dés cet appel. Lorsque mère lui demanda qui c'était, il répondu dans un premier temps très brièvement, le boulot. Oui, Père était un respecté marine, non le simple petit soldat de pacotille qu'on envoie au front afin d'éliminer et de le faire éliminer, non, père était celui qui dirigeait tout ce petit monde. Ce n'est pas lui qui était envoyé au front mais, lui qui envoyait ses hommes au front. Depuis ma naissance, je n'avais encore jamais vue père partir, pour moi le voir à la maison était un rituel très normal. La seule mine de mère suite à ce mot boulot en disait long et avant même qu'elle ouvre la bouche, il lui dit très rapidement que cette mission allait durer un minimum de deux ans. N'ayant toujours pas la notion de temps, c'était une chose inutile pour moi. Par contre, c'est en larme que mère fondit me posant à côté d'elle dans des cris et des pleurs insurmontable. Pour moi, ces deux années allaient être une éternité, c'est d'ailleurs la dernière fois que j'ai vue père, son sourire, ses mains, ses cheveux, son être tout entier.

    Quelques mois plus tard, père n'était toujours pas rentré, je m'y étais même habituée en n'ayant que mère comme parent. j'avais déjà prononcer mes premiers mots depuis quelques jours déjà et je savais prononcer parfaitement le mot "maman" ce qui rendait ma cible très heureuse dans ces moments triste en l’absence de papa. Malgré tout, la vie ne s'arrêtait pas et maman faisait très fréquemment les boutiques pour moi. Jouets ou vêtement, j'avais entièrement tout, je ne manquais strictement de rien. J'étais magnifique de mes petits cheveux fins et blonds. Portant mon bavoir et assise sur une chaise pour enfant, mère était en train de me nourrir avec des pots achetés récemment alors que la cloche retentissait dans toute la maison, quelqu’un était donc apparu devant les portes d'entrée. Se dépêchant d'aller lui ouvrir, c’est sans hésitation qu'elle me laissa là, seule, livrée à moi même et à ma propre faim. Des cris et des larmes, comme toujours. Soudain, j’arrête mes bêtises lorsque j’entends de loin, mère fondre en larme lettre à la main et que j’aperçois par la grande baie vitrée, un soldat de ce qui semblait en être un, passer tout en me tirant son chapeau sous mon petit regard ébahi. Lettre à la main, elle est triste et complètement désespérée. Se levant du siège dont elle venait de s'y écrouler, elle se dirige assez rapidement vers le meuble de coin assez bas, tir le tiroir et y sors une arme à feu typique Russe, une des nombreuses armes de papa. N’hésitant pas une seule seconde en me regardant, d'un air apeuré, elle se tire une balle en pleine gorge. Le sang gicla partout gâchant ce beau cuir mais, surtout, ce sang me fit suffoquer hurler à la mort. Ce coup de feu venait d'avertir le soldat qui seulement quelques secondes avant, venait de quitter les lieux. Accourant très rapidement dans la pièce principale en forçant la porte d'entrée se verrouillant dés qu'elle est fermée de l'intérieur, c'est stupéfait qu'il découvre le corps de mère écroulé au sol baigné dans une marre de sang et moi, à pleurer sur mon triste sors toujours à table.



    Chapitre II : Un revirement de situation.


    Cinq ans déjà que je suis née. Mon nom est Irinda, Irinda vladis ou maintenant plutôt Shiho Vladis. Mon nouveau père ou plutôt le soldat qui m'a héberger depuis la mort de ma mère m'a surnommée ainsi. Il est plus dur qu'il en a l'air et ne vit que pour ses convictions, l'armée. D'ailleurs, il m'élève dans la caserne même. J'y fais toute les taches ménagères et malgré mon jeune âge, je suis des cours militaire. Ce n'est pas vraiment ce que j'aime faire mais, je n'ai pas vraiment le choix. Je suis blonde et talentueuse malgré tout. Aussi bien qu'à l'apprentissage musicale, à l'histoire de la patrie ou bien même aux diverses formes de combat au corps à corps que; l'on m'inculpe. J'obtiens mes diplômes militaire, mes permis et tout ce qui va avec très facilement grâce à cette nouvelle profession. Je ne suis pas ce que l'on pourrait appelé un soldat, non, bien au contraire. Malgré tout, c'est très facile d'obtenir les choses. Mon permis par exemple, vous imaginez une gamine entre cinq et dix ans obtenir son permis dans la vie civile, c'est inconcevable. Ici, je n'ai eue qu'à démarrer le véhicule comme l'on m'a montrer et parcourir 100 mètre sur une route dégagée pour être certifiée apte pour l'acquisition d'un permis de conduire. Un permis rempli entièrement bien évidemment. Les années passent et s'écoule. Certains jours sont meilleurs que d'autres. Certains sont parfois très pénible et mon nouveau père ne se conduit pas comme il le devrait en m'ordonnant telle ou telle tâche. Je vis avec et j'en fait une monotonie. Ce n'est qu'à l'âge de dix ans qu'il m'arbore son tout premier sourire. Lorsque j'obtiens mon premier béret dans les force de terre alors que je ne suis encore jamais partie en mission. Je suis très talentueuse et assidue. J'obéis au doigts et à l’œil. Je n'ai plus la mentalité ou plutôt, j n'ai pas la mentalité d'une fille de mon âge, j'aurais d'ailleurs du mal à l'avoir avec ce genre de vie. Je me fait tabasser et je tabasse pour survivre, je ne suis plus que l'ombre de moi-même ou plutôt l'ombre que je suis depuis toujours. Je ne suis que l'objet d'un homme qui sévit ses propres ambitions. Je dois tuer ce qui me fait face ou je serais tuée. Mon visage, mes mains, mon âme toute entière est tâchée par le sang. J'éteins la vie comme personne. Mon nom de scène est Shiho, ma chevelure blonde est tout ce qui me rapporet à ma mère, à cette Russie que j'aurais tant aimer connaitre. Un père que je n'ai même que très peu connu. Je prie parfois pour qu'il revienne parmi les vivants et me sauve de cet enfer. C'est le seul acte qui me rapproche le plus de mon humanité s'éteignant petit à petit, au fil des années.

    Seize ans. Je suis maintenant une jeune femme ou plutôt une louve qui croque sa proie à sang. J'ai grimper les échelons dans le militarisme et je suis le fier objet qu'arbore l'homme qui se fait passer pour mon père. Il me maltraite et m’insupporte. J'en ai marre de cette vie cauchemardesque. Je n'ai plus aucun réflexe humanitaire. On me bouscule, je tue. On me hurle dessus, je tue. Je suis seule. Aucun soldat n'ose réellement être un tantinet amicale avec moi, "père" le leur interdit d'ailleurs. Cette année sera la dernière pour moi, c'est une promesse que je me fais à moi-même. Un soir, alors que les gouttes coulaient à flot je rentrais seulement d'un entrainement où j'en étais la cible. Couverte de bleus, j'approchais les portes de la maisonnette située en plein centre de la caserne, là où je devais y rejoindre l'homme qui se faisait passé pour mon père lorsque j'entendis quelques chose en provenance de l'intérieur. Tendant, l'oreille, j'entendis très clairement ce qui allait se passer. Je n'allais plus être le seul joujoux d'un homme stupide mais, d'un état tout entier. Un joujou du gouvernement. Stupéfaite, je fis demi-tour, un dernier adieu vers l'au-delà. C'est la dernière fois que j suis maltraitée de la sorte, al dernière fois que je reverrais ces gueules de cons.

    Emportant la fortune ou plutôt une partie de la fortune des Vladis avec moi, c'est à l'aide d'une simple camionnette kaki que je conduisait très mal d'ailleurs, que je me rendis à l’aéroport le plus proche afin d'y prendre mon dernier voyage et quitter à tout jamais cet enfer dans lequel j'y ai été enfermée ces seize dernières années, un lieu où ils ne sauront pas me retrouver.




    Chapitre III : Un nouveau départ.


    Un ans et demi de débauche, un ans et demi que je suis arrivée aux états unis. Une année et demi durant laquelle j'ai changer régulièrement d'appartement et de lieu d'habitation afin de ne pas être retrouvée. Il faut que j’atteigne ma majorité avant que mon esprit soit perverti. Je sors tous les jours. J'essaie tant bien que mal de changer ces pensées qui me torture. Je vis ma vie à cent à l'heure. Je suis rapidement devenue un petit peu alcoolique, droguée et j'en passe. Tout ça me fait oublier, j'en oublie presque tout. Ma fortune s’amenuise petit à petit et je ne fais rien pour gagner du fric, j'en dépense c'est tout. De la poudre magique et blanche à la vodka, je connais tout. Je m'habille osé. De la mini-jupe au soutif dans les rue de New-York et j'en passe. Je suis une fille mondaine qui se laisse inviter au resto, je deviens une fausse paris hilton, une petite fille modèle. Mon physique deviens même mon plus grand atout face à mon caractère qui en réprime beaucoup. Je refile toujours un faux numéro. Je suis un mannequin à talon. Je suis une pétasse. De celles que vous ne pouvez supporter, de la pire espèce. Vous me souhaitez sans doute la mort, à moi et à mes pareilles. Mais on ne tue pas la poule aux œufs d'or. Aussi mon engeance insolente perdure et prolifère-t-elle. Je suis le symbole éclatant de la persistance du schéma marxisme, l'incarnation des privilèges, l'effluve capiteux du capitalisme. En digne héritière de génération de femme du monde, je passe plus de temps à me laquer les ongles, à me dorer la pilule au comptoir du soleil, à rester le cul sur un fauteuil et la tête dans les mains d'un bel étalon que vous a tenter par tous les moyens de survivre dans ce monde puéril. Mon crédo, sois belle et consomme. Embrigadée dans le tourbillon polycéphale des tentations ostentatoires, je suis le muse du dieu paraître sur l'autel de qui j'immole gaiement ma supériorité. Je suis un peu caricatural. Avouez que vous me prenez pour une sacrée conne avec mon sourire bleeching et cils papillonnants. Vous avez tort de me sous-estimer, ce sont des armes redoutables, c'est grâce à elles que je survivrais plus tard dans un combat perdu d'avance. Beaux, je vous semble dubitatifs.

    Réfléchissez un peu. Dans un monde où la promotion sociale par le cul fait rage depuis des générations, les familles laides ont été épurée à coup de mésalliance qui, unissant un gros plein de soupe et de million à une arriviste bien foutue, ont abouti en général à la progéniture parfaite, puisque dotée du physique de maman et du compte en banque de papa. On ne gagne pas à tous les coups, certes, et pour peu que papa se fasse rouler par son homme d'affaire et que les gênes de maman n'arrivent pas à s'imposer, l'enfant peut également naître laid comme papa et pauvre comme maman. C'est ce qu'on appelle la malchance, mais je ne m'étendrais pas sur ce point. Je n'ai pas pris le plume pour vous décrire l'existence de gens pauvres et laids. Prime, j'en ignore tout, secundo, ce n'est pas un sujet des plus réjouissant. Vous savez, le monde est divisé en deux, il y a vous et puis il y a moi. C'est sibyllin je vous l'accorde. Le propriété est à l'origine de l'inégalité parmi les hommes. C'est très jouissif d'agiter mon abondance-décadence sous le nez de la pauvreté roide et vertueuse. Ma vie n'est que luxe, calme et volupté. Ma personne, mon pouvoir, mon mode de vie, mon attitude, relèvent de l'exceptionnel, je ne fais rien comme les autres, ou alors je le fais mieux. Ça vous exaspère ?

    Tant mieux, c'est fait pour. Je suis une petite conne, une sale petite conne qui se la pète du haut de ses quelques dizaines d'années. Mon optique ? Emmerder le monde, vous compris. Car emmerder le monde est la solution, la panacée contre l'ennui. Énerver, emmerder, exaspérer les hypocrites, les déclassés, les intolérants, les prétentieux sans raison, les voisins, les bourgeois, les radins, les mythomanes, les incurables médiocres, ceux qui s'achètent de grosses voitures à crédit, ceux qui parlent politique, ceux qui traitent les filles de salopes parce qu'ils ne les ont pas sautées, ceux qui ne prêchent que pour leur église, ceux qui balancent des billets à la gueule des serveurs, ceux qui n'aiment pas les flics, et j'en passe et des pires. Je possède deux armes infaillible pour exercer mon art, la première , c'est mon indubitable supériorité physique, intellectuelle, financière et sociale qui écrase d'emblée mon adversaire et me rend invulnérable à n'importe quelle attaque, la seconde, c'est que je me fous de tout, et que je n'ai honte de rien. Vous trouvez ça puéril ? J'ai mes raisons. J'emmerde le monde parce que je le hais. Je le hais de ne pas être ce que je voudrais qu'il soit. Je suis une idéaliste, je chéris des valeurs obsolètes, le courage, l'abnégation, la grandeur. Je baise qui j'ai envie et personne ne peut dire que c'est lui ou elle qui m'a attirer dans cette boucle de sexe.

    Mon attirail pour attirer le gros poisson se résume à ma simple tenue vestimentaire et à mon regard. Je n'aime pas porter deux fois la même tenue. De la robe Gucci au string Prada, tout est sans cesse renouveler. Vous ne me verrez jamais deux fois dans la même robe ou dans le même short. J'aime le luxe. Le luxe me tuera un jour. De la robe au bikini complet, j'adopte tout les styles. Je veux tout essayer. Du moins tout ce qui me plais. Ma vie n'est que prestige. Même pour allumer mes clopes je n'utilise pas le simple briquet de supermarché. J'aime le luxe et l'inaccessible. Je suis fière de mon Dupont dix huit carras orné de minuscules diamants. N'oublions surtout pas mes Ray-Ban qui ne quittent jamais mes yeux ou ma chevelure blondinette. Les substances illicite que j'ingurgite par un quelconque orifice que ce soit, sont de premiers choix. En nuisant à ma santé, je prend le must du must. Défoncer et aliéner, tous se soumettent à mes charmes. Je fais plus vieille que je ne le suis. Mais ça je ne vais pas vous le dire sinon ça vous réjouirait. Vous me mépriseriez. A dire vrai, je ne suis plus l'objet d’antan d'un homme ou d'un quelconque système social, je suis l'objet de moi-même. L'objet d'une débauche. L'objet d'une nouvelle vie.

    J'ai un accent russe parfois très prononcé. Très souvent prise par quelques grammes de coke, il m'arrive de divaguer complètement et d'être à l'ouest. Plus sexy que tu ne le seras jamais, je n'ai que très peu de connaissances. Je peux les compter sur une seule main. Les amis font la force. Une phrase pour les faibles. Je me débrouille très bien sans, que vous avec une véritable garnison. Je retourne vos propres atouts contre vous. Je vous rend mentalement plus bas que terre. A un tel point que vous voudriez mettre fin à vos jours vous même. Inutile de salir les mains d'autrui, les vôtres sont déjà assez sale. J'étale rarement ma vie dans une discussion futile. Je te fais parler mais, ne parle pas. Tu te sens minable face à moi. Lors d'une de mes sorties, seule encore une fois, j'atteri dans un grand stade de football dans le seul but d'un divertissement. Un divertissement, c'était le mot. C'était du football américain, semblable à du rugby, je n'en avais même pas idée lorsque j'ai payer ma place et prit mon coca-cola en montant les marches pour arriver aux estrades. J'observais ce match d'un œil hagard et complémentaire. Parmi ces hommes musclés de la tête aux pieds, un basané, un beau jeune homme. Je ne cesse de l'observer jusqu'à la fin du match. Lui allait être la clé, la clé vers une nouvelle vie.




    Chapitre IV : Final chapter.


    Une demi année plus tard. A l'âge de mes dix-huit ans, je tombais enceinte à mon tour, comme ma mère dix huit ans plus tôt. Ça avait été rapide avec ce Ricky. Oui le jeune footballeur s'appelait Ricky. Je l'aimais si on peux dire ça comme ça. Du moins, il n'était pas de passage, c'est déjà ça. Cette première grossesse avait été des plus facile. Plus de peur que de mal, la gamine était sortie sans difficulté. Une mignonne petite fille. Ma fille. Elle n'impliquait rien évidemment. Des années sereine tant bien mouvementées s'en suivirent. Trois ans plus tard, une deuxième petite fille. Trois années durant lesquelles le père était assez présent au domaine familiale plus même que moi même on peux dire. N'ayant pas pas envie de passer tout mon temps avec ces deux teignes, j'employais bon nombre de gouvernantes pour s'en occuper me laissant ainsi tout mon temps libre pour guindailler. De plus, je vieillissais bien que mon physique ne changeait pas vraiment, toujours aussi sublime et provocatrice, beaucoup m'enviaient. Beaucoup m'enviaient aussi le jeune homme avait qui j'avais eue deux mignonnes petite filles d'ailleurs. Je guindaillais tout de même déjà moins. L'homme avec qui j'étais par contre devenait nettement moins présent pour cause son changement de boulot de simple joueur à mangeur. Moi, je m'en contre fichais de ce qu'il était. Je ne m'occupais pas des filles, ni de leur père d'ailleurs. Je n'étais que très rarement à la maison. Généralement, j'étais soit dans un bar divers soit en train de faire les boutiques et dépenser du fric. Tout se passait tout de même bien. Je rentrais parfois dire bonjour à mes progénitures histoire qu'elles ne s'inquiètent pas, bien que d'après moi, elles s'en fiche aussi. Du moins durant huit ans après la naissance de la seconde. Oui, ce n'est qu'après ce laps de temps que tout se bouleversa. Un matin, alors que je comptais emmener mes filles à l’école, je reçue une lettre dans laquelle l'homme de ma jeunesse y avait inscrit son seul nom. Une preuve qu'il ne m'oubliait pas et surtout, qu'il m'avait retrouvée. Il fallait absolument que je quitte à nouveau cette vie, cette vie qui semblait si paisible. Je ne veux pas retourner à mon ancienne vie, en aucun cas. Du moins, je ne veux pas être le pion de cet homme. Demandant à la plus vieille des filles d'emmener la plus jeune à l'école, je retournais à l'intérieur enfiler les coups de fil.

    Tout se passa très rapidement. Pour quitter cette vie en bon et due forme et afin que Ricky n'ai pas d'ennui du à ma vie d'antan, il fallait que je le quitte en bonne et due forme face au tribunal. Les pressant un peu, j’obtins la garde de la plus vieille tandis que lui obtenait celle de la plus jeune, de Claire. Je n'avais que 29 ans, je pouvais facilement refaire ma vie ailleurs. Tout était déjà prêt, mes bagages ainsi que celle de la gamine. Prenant un taxi vers l’aéroport, je m'envolais rapidement pour la Russie. Oui, le cœur même de mes soucis mais, plus c'est proche, plus on prend de temps pour s'en apercevoir. Je n'y prenais pas de domicile ni rien du tout. J'étais un peu clandestine et donc, je cohabitais en compagnie de ma gamine, avec un vieux couple. J'achetais leur silence cela va de soi. Malgré tout, il ne fallu qu'une seule année pour que l'on soit retrouvées. C'était un soir d'automne, je rentrais d'une soirée quelconque lorsque de l'extérieur, j’aperçus cet homme, le mal personnifié quémander la gamine et le vieux couple qui sous la menace, déballait toute ma vie ou du moins ce qu'ils en savaient. A la porte, un soldat gardait l'entrée comme un chien de garde au cas où je rentrais certainement. Futile ... M'approchant avec furtivité, c'est sans mal que je le maitrisa afin de lui chiper son arme et dans un élan d'agressivité, entrer dans la pièce et sans un mot tirer sur le malfaiteur, le tuer.

    Quelques années plus tard, la vie avait reprit un train tout à fait normal. Je m'étais engagée à la base militaire de saint-pertersbourg où par le biais de mes diplômes d’antan, j’eus un grade assez élevé plus communément appelé en français, commando ou para-commando. Rare pour une femme mais, le sexe ne prime pas sur tout. J'avais déjà apprise à manier les armes à feu à la perfection. Du petit au gros calibre. J'avais acheter un appart où j'y vivais sans crainte avec la gamine qui devenait presque une adulte du haut de son adolescence. Je pensais du moins que tout se passait pour le mieux mais, comme toujours, il faut que quelque chose viennent contré les plan de la paisibilité. Lors d'une de mes mission, ma vie s'arrêta net, sans aucune explication plausible.






    Test RP


    Il est tard, presque nuit. Mes Ray Ban sont posées sur ma tête, j'ai une cigarette à la bouche. A bord de ma Gee Sixty, vitre entre-ouverte, les cheveux dans le vent, dans un siège baquet noir mat. Deux cent kilomètres à l'heure sur la première avenue. Les gens se jettent sur le trottoir, j'en ai rien à foutre, ils n'ont qu'à circuler. Heureusement pour eux, j'ai encore mes deux phares qui fonctionnent. Au loin, j'aperçois l'hôtel où j'ai rendez-vous. Je commence à ralentir doucement et cherche une place de Parking. Il n'y en a pas, quasiment toutes prises pour les bars avoisinant. Tant pis, je vais chercher plus loin. A cent mètres de là, une place, enfin, je la prend sans hésiter. Je n'ai pas peur pour ma caisse, on viendrait même à me la voler ce n'est pas grave, j'en achèterais une autre. Je sors comme prévu et arriver sur la route, j'aperçois un vieil ami ... enfin ami c'est lui qui se désigne ainsi. Il me fait signe et me propose de m'accompagner à mon "Hôtel", j'accepte sa proposition et monte dans sa Porsche. Devant l'hôtel, je me rend compte que ce n'en est pas un, c'est simplement un bar qu'ils ont loué pour en faire une fête priver. Mon chauffeur lui doit se rendre au bar à côté, malheureusement pour lui, il n'y a plus de place de parking. Je descend de la voiture et lui propose de retourner au point départ et quant à moi, je rentre là où on m'a invitée. C'est complètement bondé, je traverse la foule et retrouve les autre, je m'assois, je me sers un verre dans cet entassement, cet enchevêtrement de gens, cette promiscuité des corps.

    Depuis l'auto-flagellation, l'homme ne s'est jamais infligé supplice avec autant de bonne volonté et je me demande pourquoi ce besoin insurmontable de gagner fébrilement ma voiture et de partir la joie au cœur piétiner six heures d'affilée en sous-sol, sous une lumière aveuglante ou une obscurité cache-misère et abruti par le boum boum insoutenable d'une soi-disant musique, tout juste bonne à servir de bruit de fond à des gobeurs d'amphétamine déjantés. Le code social du lieu : Payer une bouteille d'alcool vingt ou vingt-cinq fois plus cher qu'autre part. Ici les règles sont modifiable à volonté à conditions de respecter celle qui a force de loi. Raquer pour rentrer, raquer pour s'asseoir, raquer pour boire, raquer pour baiser, raquer pour pisser. Ah si ! Vous y êtes obligé ! Rien de pire que le regard méprisant de madame pipi quand en passant devant sa sébile vous négligez d'y faire résonner quelques piécette. Donc rien n'est gratuit, tout se monnaye.

    La grande blonde qui vous sourit derrière l'épaule de son mec, ce n'est pas vraiment à vous qu'elle adresse ce sourire éblouissant, c'est au goulot doré du magnum de cristal qui dépasse du seau de glaçon posé devant vous. Et cet homme à l'épaule confiante, ce n'est pas son mec, mais son mac. Et pourtant vous la trouviez belle, vous étiez charmé, transcendé, au septième ciel ! Au fond de vous-même, vous lui tendiez déjà une coupe espérant qu'elle ne l'accepte pas ainsi vous pourriez continuer de rêver d'avoir une villa avec elle et pleins d'enfants. Malheureusement, elle accepte votre coupe et elle vient s'asseoir à votre table, son mec s'en va faire les modalité. Et le reste, ca ne regarde que vous. Cette boite, c'est le monde en plus concentré. Tentant de regarder par-dessus l'épaule de tout le monde, j'aperçois un mec. Un beau et grand mec. Il me voit et me sourit. J'ai l'impression que je lui plait, en même temps c'est un homme vous allez me dire. Je le laisse s'approcher et fait semblant de rien tout en sirotant ma coupe. Il commence par complimenter ma jolie robe moulante. Je le remercie d'un petit sourire et il ne s'arrête pas là. Il s'assied en face de moi alors que mes amis sont là. Je ne lui en veux pas, il est assez mignon. Voilà maintenant qu'il me sort sa sérénade.

    C'en est déjà de trop. Il est beau mais qu'est-ce qu'il est casse pied dans son genre. C'est quoi ces survêt déjà ? C'est sa mère qui l'habille ? J'essaye de lui faire comprendre qu'il me saoul en finissant ma coupe cul sec et en demandant une nouvelle. Je pense qu'il a compris, il se rabat sur la jeune femme à sa gauche, enfin débarrassé. Qu'est-ce que je fous la franchement. J'ai un air radieux mais ce n'est qu'une façade. Tous ici ont un air radieux de façade, ils détestent cet endroit. Même l'organisateur déteste cet endroit seulement lui ça lui rapporte gros. Nous, on cherche juste un endroit branché pour finir la soirée, et plus c'est cher, plus c'est branché. On ne veux pas voir la tronche de nos parents bien qu'ils soient quasiment tous partit à l'étranger pour affaire ou en vacance, faut pas croire, ils en profitent aussi. Ah voilà un nouvel escadron de pétasse ambulante. Elles remue du cul mais au fond, elle sont perdue. Elles ne savent pas pourquoi elles viennent.

    Elles vont certainement prendre une seule bouteille et tenter de la conserver toute la soirée tellement ce n'est pas donner mais faut faire bonne figure, on est mal vu si on ne boit pas, faut suivre la tendance. Une poudre blanche m'interromps en plein devant moi sur la table. Le mec à ma droite me dit de me faire plaisir mais, mon amie à ma gauche se jette dessus comme un aspirateur, je la repousse violemment et sniff ce qu'il reste. J'étais déjà défoncer de toute façon. Toutes les personnes ici étaient défoncées. Je me surprend moi même de ne pas avoir encore été gerber dans les toilettes, ça ne va certainement pas tarder. D'ailleurs, le mec de toute à l'heure y est allé avec sa nouvelle amie, ce qu'ils font ne regarde qu'eux sans doute. Deux heure du mat. Déjà quatre heure que je suis ici et déjà un mois de salaire d'un patron bien placé foutu en l'air en alcool. Heureusement que je ne paie pas ma drogue. Je me lève subitement. Un mec me temps un demi gramme de coke pour chez moi, c'est généreux mais il y a facilement les deux grammes, je ne dit rien, je fais le tour de la table et souhaite une bonne soirée à ces sales mec de la nuit. Malgré tout j'irais finir ces deux grammes seule dans mon vieil appart. Je sors de la boite, un millier de regard posés sur moi. Je manque de trébucher, mes escarpins me font mal. Dehors, j'allume une clope puis une deuxième avant de me remettre en route vers là où j'avais garée ma voiture. J'étais loin de me douter que ça allait être ma dernière soirée mouvementé en tant qu'humaine.

    Trois heure plus tard, je me réveille à nouveau. Dans une demi heure je dois me rendre à l’aéroport pour une mission de la plus haute importance disent-ils. Pourtant je suis si bien chez moi. Je traine en peignoir dans l'atmosphère viciée par les montagnes de clopes que je fume, je n'ouvre pas la fenêtre. Je préfère crever asphyxiée que crever de froid. Je ne bouffe rien, je n'ai pas faim. Pour me me soutenir, je prends des Di-Antalvic, plus de gueule de bois, plus de courbatures, plus de migraine, pour me réveiller, je prend de la coke, plus de fatigue, plus de déprime. je ne prend pas la peine de prendre une douche je me suis complètement assoupie dans mon bain quelques heures auparavant. J'ouvre les grandes portes de ma garde-robe pour y attraper mon pantalon de travail, ce vieux pantalon kaki. J'emporte avec moi un vieux débardeur noir, mon gilet par-balle, mes jumelles et mes lunettes de soleil. J'enfile le tout très rapidement. Je franchis les portes de cette chambre enfumée et passe dans le corridor.

    Par de-là la chambre de ma fille, je l’aperçois en train de roupiller comme une gamine malgré son âge avancé. Je ne souris pas, j'ai oublier comment on faisait. Je descend les marche crissante pour arriver à la cuisine où je m'y installe sur l'une des quatre chaises. Le verre de vodka est déjà prêt, certainement celui que j'ai oublier la veille. Peu m'importe, je le bois d'une traite. Pendant dix minutes, je maudis toutes ces nuits blanches, ces verres superflus, ces cigarettes dont je n'avais pas envie, ces lignes de coke qui n'ont servi à rien, et je prends la résolution de ne plus jamais sortir, arrêter de boire, de fumer, me coucher tôt, ne plus manger que des sushis et des fruits frais. J'allume une clope et la chaine. Un CD de Bob-Sinclar pour me secouer. Je me lève net jetant ma clope dans le cendrier le plus proche sans n'y avoir tirer dessus. Je franchis les quelques portes qui me mènent à l'extérieur. Je vérifie si j'ai bien mes clef. Oui, elles sont dans ma poche, je les sors. Je me dirige vers la camaro. Je m'y installe et la démarre au quart de tour, comme d'habitude. Une petite marche arrière sans me soucier de ce qu'il pourrait y avoir derrière. Une marche avant et c'est partit.

    J'accélère sans cesse. Je ne veux pas arriver en retard, ce serait contraignant. L'autoroute est quasiment vide, j'ai l'impression d'être la seule debout. J'aperçois l’aéroport à ma droite, du moins les lumières qui le ravive. Je prend la sortie la plus proche. En un rien de temps j'arrive à destination. Le manque de circulation m'a bien aider je dois dire. Je prend deux places de parking pour me garer. Trois hommes en noir sont situés près de l'entrée. Je les rejoins assez vite chewing-gum en bouche, l'un qui me restait dans la caisse. Je ne leur dit pas un mot. L'un deux me tend mon outil de travail, un sniper à visée améliorée. Je le prend sans broncher, je sais déjà en quoi consiste ma mission. Je dois me positionner en haut du bâtiment et tout simplement observer. Le président devrait arriver d'ici une heure dans son jet privé, je dois tout simplement veiller à ce qu'il ne lui arrive rien. Je m’exécute et entre dans la bâtiment. J'emprunte l'entrée spéciale, celle du personnel. Un ascenseur monte directement tout en haut, je ne me casse pas le cul. Lorsque j'en sors une fois sur la plateforme, je me positionne en position d'attaque. Du moins, j'installe le sniper déjà monté. Je vérifie juste s'il n'y a aucun cran d’arrêt.

    M'allumant une dernière clope après avoir jeté mon chewin-gum sur le côté, je me place en ciseau et reste à l’a-guet à l'aide des jumelles apportées. Un quart d'heure de passé, toujours rien, c'est bon signe, de l'argent facile. J’aperçois enfin le jet qui fait mine de descendre sur la piste. Un atterrissage avec succès. Le président descend et regarde l'horizon. Je redouble de prudence, il ne faut aucun viseur sr sa tempe et nulle part d'ailleurs. A gauche à droite, vraiment rien. Ce n'est que lorsqu’il monte dans la mercedes dernier cri et impénétrable par-balle que je suis rassurée. Du moins pour mon job. Car qu'il crève ou non, cette gueule de con ne m'intéresse pas. Je ne descend pas directement, après tout, ils ne m'attendent pas, je ne suis qu'un soldat pour eux, c'est mieux ainsi. Je me couche sur le dos à contemplé ce soleil qui doucement, fait mine de sortir. Je replace mes lunettes de soleil et reste immobile. Doucement, très doucement ... je ferme les yeux ...


    Où est-ce que je suis ? Et plus important, qui je suis ? Je ne me souviens plus de rien, seulement mon prénom. Je suis Shiho c'est tout. J'ai comme l'impression d'avoir oublier quelque chose d'important. Cette sensation me donne la boule au ventre. Je suis complètement perdue, désemparée. L'air m'étouffe. Je ne sais pas quel âge j'ai. Je brule de l'intérieur. Mes fesses me font mal. Je suis assise sur une roche de taille importante. Autour de moi, de la verdure, ni plus ni moins. Je ne me souviens de rien mais je trouve cet endroit suspect. Voir ces plantes se mouvoir de la sorte ne m'inspire pas confiance. Je ne sais pas si c'est normal ou non mais, pour moi çà ne l'est pas. Je me lève rapidement toujours vêtue de ce pantalon kaki, de ce débardeur noir et de ces converses inappropriées. Sans oublier bien sur mes Ray Ban que je ne quitte jamais. Il n'y a personne aux alentours. J'ai un mal de crane phénoménale. Je ne me souviens pas de ce que j'ai pris ces dernières quarante-huit heures mais, j'en ressens les effets. J'ai envie de mourir, je veux mourir, c'est atroce ... Je marche vers l'inconnu. Une barrière invisible me menant à un tout autre habitat naturel, je suis complètement perdue et ce Nyololo qui bourdonne dans l'air n'arrange pas les choses.




Dernière édition par Shiho le Lun 9 Mai - 8:37, édité 1 fois
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Belzeneff
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MessageSujet: Re: Shiho x   Shiho x EmptyDim 8 Mai - 21:41

    Wooot ! Salt
    version russe ?


    Shiho x Nyolo
    Nyolo ! Nous sommes curieux de
    savoir qui vous êtes !
    Ohoho quelle beauté nous avons-là, nyolo ! Tu as un type d'homme favori ma plantureuse Shiho ?
    Ça veut dire que Belzeneff a une chance avec toi ? *_*
    Sinon parmi les 7 péchés tu penses que c'est lequel qui te correspond le mieux ?
    Yark, alors comme ça on aime pas l'eau ? Ça veut dire que tu te laves jamais ?
    Et en conclusion c'est quoi ton parfum ?
    Nyolo ! Nyolo ! Si tu avais un livre à nous recommander ce serait lequel ?


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MessageSujet: Re: Shiho x   Shiho x EmptyLun 9 Mai - 7:07

    Wooot ! Salt
    version russe ?

    Shiho x Nyolo
    Nyolo ! Nous sommes curieux de
    savoir qui vous êtes !
    Ohoho quelle beauté nous avons-là, nyolo ! Tu as un type d'homme favori ma plantureuse Shiho ? Les hommes ne sont que des objets de divertissements mon cher. Mystérieux et ténébreux, le regard lointain et un amas de sex appeal. Ça ne t'en dit pas plus je suppose.
    Ça veut dire que Belzeneff a une chance avec toi ? *_* |!| N'oublie pas de placer cette balise à ton arrivée.
    Sinon parmi les 7 péchés tu penses que c'est lequel qui te correspond le mieux ? Hum, la luxure peut-être ? Bien qu'en fin de compte, je transgresse les sept.
    Yark, alors comme ça on aime pas l'eau ? Ça veut dire que tu te laves jamais ? Bien sûr que si, l'hygiène avant tout ! Pour qui m'as-tu prit ? Ensuite, je n'ai pas dit que je n'aimais pas l'eau mais, que ce n'était pas très favorable au don que je possède. Pourquoi cette question , Aimerais-tu prendre un bain avec moi ?
    Et en conclusion c'est quoi ton parfum ? J'aime bien Channel mais, si tu as l'intention de m'offrir un flacon, je suis preneuse pour tout.
    Nyolo ! Nyolo ! Si tu avais un livre à nous recommander ce serait lequel ? " Hell ", tout simplement.
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Layca
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Layca

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MessageSujet: Re: Shiho x   Shiho x EmptyVen 13 Mai - 18:14

Bonsoir Shiho,

Avec du retard bienvenue sur le forum et merci de ton inscription !
Nous nous excusons pour ce très long temps de validation. Les divinités sont bien occupées en ce moment.

Comme il t'a déjà été fait part d'un bilan sur ta fiche par MP, je ne rajouterais pas de commentaires. Permet moi tout de même de te complimenter sur l'effort fourni et de te rappeler de ne pas abuser de ton don lors du RP. Ceci dit, d'après ce que j'ai vu, tu m'as l'air d'être quelqu'un de sérieux et je te fais donc confiance.
Sur ce, je te valide !

Shiho x 689300IDidntSayIdFightFairISaidIdbyMenInASuitcase

Je te place aux côtés d'Alvaro le narcissique. Compte tenu de son amour inconsidéré envers les jolies femmes, je suis sûr qu'il sera ravi de t'accueillir (ou pas).
Quoiqu'il en soit, amuse-toi bien !
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Astaroth
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MessageSujet: Re: Shiho x   Shiho x EmptyDim 4 Mar - 21:14

Suppression du compte et déplacement de la fiche pour cause de non-recensement.

Si jamais il te prend l'envie de revenir parmi nous ou que tu souhaites simplement nous contacter (questions, contestation, gnufion), n'hésite pas.

Merci d'avoir participé à cette grande aventure qu'est AJE.
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MessageSujet: Re: Shiho x   Shiho x Empty

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